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Grèce: «Si un parti peut profiter électoralement de la crise migratoire, c'est Aube dorée»

Publié dans Le Figaro le
Des sympathisants de Syriza à Athènes, samedi 18 septembre. Crédits photo : ARIS MESSINIS/AFP
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Des sympathisants de Syriza à Athènes, samedi 18 septembre. Crédits photo : ARIS MESSINIS/AFP

LE FIGARO. - En quoi le paysage politique grec a-t-il changé depuis les dernières élections de janvier?

THOMAS GERAKIS - Mais tout a changé! D'abord l'environnement social et économique: un troisième

mémorandum a été signé en juillet, la situation économique des Grecs a encore décliné, notamment avec le contrôle des capitaux. Ensuite, dans le champ politique, la campagne de janvier avait été structurée par une opposition droite-gauche, et un clivage entre partisans et adversaires des mémorandums européens. Cette fois-ci, c'est la première fois que l'on sait ce qui va se passer, quel que soit le vainqueur, le programme législatif à venir ayant été fixé dans le plan européen voté par la gauche et la droite grecque.

Les électeurs sentent qu'ils ne peuvent pas changer grand-chose avec leur vote. Ils ont voté «non» au référendum sur le plan européen en juillet, et c'est la politique du «oui» qui a été appliquée. Ils se demandent si cela vaut la peine de quitter leur canapé dimanche. L'abstention promet, cette fois-ci, d'être plus forte.

Comment, en huit mois, le positionnement des différents partis a-t-il évolué?

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