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Grèce: pourquoi Alexis Tsipras pourrait dire "non"

Alexis Tsipras est-il prêt à devenir le "Lula grec" comme le souhaiterait certains économistes? (Photo: Alexis Tsipras, à Berlin, le mardi 24 mars, visite le Mémorial de l'Holocauste.) (Crédits : Reuters)
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Alexis Tsipras est-il prêt à devenir le "Lula grec" comme le souhaiterait certains économistes? (Photo: Alexis Tsipras, à Berlin, le mardi 24 mars, visite le Mémorial de l'Holocauste.) (Crédits : Reuters)

Les apparences semblent ne laisser aucun doute : Alexis Tsipras va céder.

Selon les informations parues dans la presse internationale, le Premier ministre hellénique s'efforcerait actuellement de convaincre son camp d'accepter avant lundi une liste de réformes très proches des v?ux de l'Eurogroupe. Une liste révélée lundi 23 mars par l'agence DPA, et comportant une réforme du système des retraites, une hausse de la TVA et des privatisations, donne une idée de quoi il pourrait s'agir.

On notera aussi le silence, assez inaccoutumé, du ministre des Finances Yanis Varoufakis depuis plus d'une semaine. Une preuve de plus que l'heure serait aux concessions. Du reste, le simple fait que le Premier ministre grec ait décidé, à l'issue du « mini-sommet » sur le sujet, jeudi 19 mars, de présenter une nouvelle fois une liste de réformes à l'Eurogroupe ne laisse aucun doute sur la volonté d'Athènes de céder, puisqu'Alexis Tsipras a, en cela, reconnu, l'invalidité des précédentes propositions.

Tsipras, futur « Lula grec » ?

Ces concessions signifient-elles - comme le rêvaient dans une note du 25 mars, les économistes de Bank of America-Merrill Lynch - qu...

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La Tribune