
Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, le 17 février 2015 à Athènes. (Thanassis Stavrakis/AP/SIPA)
Une série de mesures qui a tout pour déplaire à Bruxelles. La Grèce a officiellement soumis à ses partenaires de la zone euro une demande de prolongation pour six mois de l'accord portant sur une aide financière, jeudi 19 février. Cette demande sera examinée par les experts de l'Eurogroupe et soumise vendredi aux ministres des Finances de la zone euro si elle est jugée recevable.
Mais Alexis Tsipras ne fait rien pour rassurer ses partenaires, au contraire : le Premier ministre grec a prévenu qu'il va présenter au Parlement, dès aujourd'hui, un premier train de mesures sociales inclues dans son plan anti-"crise humanitaire" en faveur des plus démunis. Objectif : "alléger les souffrances des Grecs les plus fragiles".
Ces mesures vont conforter les salariés, les chômeurs, les petites et moyennes entreprises et vont relancer l'économie [...] La Grèce n'accepte pas les conditions et les ultimatums [...] Elle dit non [...] Nous ne céderons pas un pouce de nos promesses au peuple", a déclaré Tsipras.
- Première mesure à l'ordre du jour : l'interdiction des saisies immobilières et de la mise aux enchères des résidences principales des ménages surendettés. Une loi...