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Grèce : accord à portée de main pour rester dans l'euro

Alexis Tsipras a été accueilli par des applaudissements, vendredi, à Athènes, lors d'une réunion à l'Assemblée des parlementaires appartenant à Syriza. Crédits photo : JEAN-PAUL PELISSIER/REUTERS
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Alexis Tsipras a été accueilli par des applaudissements, vendredi, à Athènes, lors d'une réunion à l'Assemblée des parlementaires appartenant à Syriza. Crédits photo : JEAN-PAUL PELISSIER/REUTERS

Après le choc du non, la dynamique du succès? Les chances d'un accord ce week-end entre la Grèce et les pays créditeurs de l'euro ont remonté en flèche après qu'Alexis Tsipras a concrétisé son virage politique dans une liste de réformes et de révisions budgétaires, pour certaines immédiates. En treize pages, le document transmis à l'Eurogroupe balise trois ans d'un programme de redressement inespéré, six jours à peine après que les Grecs ont voté non à l'austérité. François Hollande décrit un programme «sérieux et crédible». La semaine dernière, Jeroen Dijsselbloem accusait la Grèce de lui «faire perdre son temps».

Vendredi, le patron du club de l'euro saluait un texte «des plus approfondis», contresigné par un chef de gouvernement aujourd'hui «plus crédible». Et il annonçait «une décision majeure» pour ce samedi. Les crédits d'urgence dont Athènes a besoin pour éviter la faillite, rouvrir ses banques et sortir l'économie de la paralysie ne sont pas encore sur la table. Avant toute chose, les autres capitales de l'euro entendent vérifier le contenu des promesses, la cohérence des chiffres posés par le chef de Syriza. «Le programme d'abord, l'argent ensuite»,dit un...

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Le Figaro