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La Grèce force l'Europe à faire un choix politique

Publié dans Tribune de Genève le
A gauche Alexis Tsipras, premier ministre grec et à droite Jean Claude Juncker, président de la Commission européenne. Image: Reuters
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A gauche Alexis Tsipras, premier ministre grec et à droite Jean Claude Juncker, président de la Commission européenne. Image: Reuters

Ce lundi devait être le «sommet de la dernière chance» entre la Grèce et ses créanciers. Au final, il n'y a eu ni catastrophe ni miracle. Mais de nouvelles propositions d'Athènes, qu'il faudra discuter d'ici à jeudi et surtout avant la date fatidique du 30 juin, quand les Hellènes ne pourront pas rembourser 1,5 milliard d'euros dus au FMI s'ils ne reçoivent pas le prêt attendu de 7 milliards.

Tout avait été fait pour mettre Athènes sous pression. Les protagonistes grecs présentés comme inexpérimentés et immatures, «ne portant même pas la cravate!» Mais dans cette partie de poker diplomatique, c'est plutôt le premier ministre grec qui a tiré son épingle du jeu. Il a forcé les dirigeants européens à envisager la crise sous l'angle politique et pas seulement comptable. La Grèce, «maillon faible» de l'Europe, est ainsi devenue le terrain où s'affrontent deux logiques: l'une qui...

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