C'est avec "Le Cyclope" d'Euripide mise en scène par Vincenzo Pirrota, accueillie avec enthousiasme par le public et les critiques, que s'est clôturé samedi soir le cycle des représentations du Festival de théâtre antique grec de Carnuntum qui était cette année consacré à Euripide.
Le ministre de la Culture, Georgios Voulgarakis, a inauguré vendredi à Thessalonique le premier «Balkan performing arts market», organisé sous l'égide de l'Organisme de Promotion de la Culture grecque (OPEP) grâce auquel 3.000 congressistes venus de tous les pays (agents de spectacle, artistes, groupes de théâtres, danseurs) présenteront leurs «produits» pour les promouvoir sur le marché international.
C'était la première production de Franco Zeffirelli en Grèce, et de ce fait très attendue. Le succès a été au rendez-vous lors de la première de l'opéra de Ruggero Leoncavallo "I Pagliacci" présenté au théâtre Herode Atticus samedi soir. L'ambassadeur d'Italie à Athènes, Gian Paolo Cavarai, a offert une réception dimanche après-midi en l'honneur du célèbre metteur en scène.
Sous le titre générique "Année Périclès", le Centre culturel européen de Delphes organisera du 1er au 10 juillet à Delphes une rencontre internationale avec à son programme des symposiums scientifiques sur la démocratie, des expositions de peintures et autres manifestations culturelles dont une représentation le samedi 2 juillet "Hecabe" d'Euripide par la Royal Shakespeare Company, dont le rôle féminin principal sera tenu par Vanessa Redgrave.
Les admirateurs de la légende du cinéma et du théâtre grec, la très populaire Aliki Vougiouklaki, pourront continuer à la croiser dans le quartier où elle a vécu, place Mavili à Athènes, après l'inauguration hier d'un buste en marbre.
Après un premier passage à Athènes en 2002, puis à Thessalonique, les Arts Sauts, compagnie de nouveau cirque, ont retenu une expression favorite des Grecs "Ola Kala/Tout va bien", et pour rendre hommage au producteur de nationalité grecque (ADaM Productions Hellas / Megafon Live Activities à Athènes), les 17 trapézistes et 5 musiciens qui composent la troupe nous présentent à Espace Chapiteaux du Parc de la Villette à Paris depuis le 11 novembre et jusqu'au 9 janvier leur nouvelle création sous ce titre. Un véritable ballet aérien où tout va bien à ne pas manquer.
La pièce de Th. Papathanassiou et M. Reppas "Ποιά Ελένη / Quelle Hélène", grand succès de l'année dernière, reprendra à partir de jeudi 21 octobre et pour la seconde année consécutive au Théâtre National - scène Kotopouli, à Athènes.
Vendredi soir, les passants de l’avenue Panepistimiou ont vécu un vrai moment de magie. Une kyrielle de tambours débridés, jouant des morceaux entraînants, croise un char explosant de musique Hard Rock. Pendant l’affrontement, une grappe de violonistes se balance doucement dans le ciel, suspendue à une structure aérienne. Il s’agit du « lâcher de violons » de la compagnie Transexpress de Gilles de Rhodes, encore un français qui parcourt le pavé athénien pendant les Jeux Olympiques.
Paizo-dromos : Jean-Jacques Tesson a dû beaucoup s'amuser avec les mots grecs pour passer du "pezos/piéton" au "paizo/jouer" et inventer ainsi le nom de sa troupe de théâtre de rue. En tout cas, un jeu de mots réussi pour celui qui avec sa troupe anime depuis 1996 les rues d’Athènes avec des spectacles itinérants. Pour cette année olympique, Paizodromos présente une visite guidée dans le « Jardin des philosophes » . L'occasion pour Platon de croiser Diogène pour le plus grand bonheur du public.
Le grand animateur du théâtre d'ombres grec, Evgenios Spatharis, fera vivre le fameux personnage de Karagkiozis sur la scène de la Maison des Cultures du monde pour une représentation exceptionnelle, ce soir à Paris. "J'ai choisi l'épisode de l'histoire d'Alexandre le Grand parce qu'elle est la première histoire dans la vie hellénique de Karagkioz. C'est un Alexandre un peu particulier, mythique, imaginaire et naïf, qui porte par exemple une croix", nous explique Monsieur Spatharis dans notre entretien dans un café face… à Notre Dame de Paris. "C'est comme ça que les Grecs ont anoblit ce spectacle vulgaire, hérité des Turcs", nous dit encore celui qui à 81 ans, est le doyen de la 3e génération de Karagkiozopaihtes traditionnels (animateurs de Karagkiozis).