Réunion secrète hier à Berlin entre la BCE, le FMI , l'Union européenne, la France et l'Allemagne. Angela Merkel souhaite un accord rapide sur la question grecque.
La "troïka" (FMI, BCE, UE) des créanciers d'Athènes, François Hollande et Angela Merkel sont convenus lors d'une réunion lundi soir à Berlin de "travailler avec encore plus d'intensité" pour sortir de l'ornière la Grèce, au bord du défaut de paiement.
Promis, juré : les ministres des finances du G7 (États-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie), réunis a Dresde (Saxe) n'ont pas parlé de la Grèce jeudi 28 mai, lors de leur première journée de travail.
La BCE est de plus en plus piégée par la crise grecque. Mercredi 22 avril, l'institution de Francfort a décidé de ne pas appliquer de décote supplémentaire sur les collatéraux (les titres mis en gage) déposés par les banques grecques.
Avec son PIB de 250 milliards de dollars, la Grèce pèse moins de 0,3 % de l'économie mondiale. Mais ce grain de sable a été le grain de sel qui a donné tout son goût aux «réunions de printemps» du FMI et de la Banque mondiale, vendredi et samedi.
L'amélioration de la conjoncture dans les pays avancés et le ralentissement économique dans les émergents avaient dominé les débats, mardi 14 avril à Washington, à l'ouverture des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
La Grèce se retrouvait pressée de toutes parts samedi de présenter son programme de mesures budgétaires qui lui permettront de continuer à recevoir l'aide internationale dont elle a besoin pour ne pas faire défaut sur sa dette.