Union Européenne

Le secrétaire d'Etat français à la Défense et aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel, participera cette année aux commémorations qui auront lieu à Thessalonique et Polykastro (Macédoine centrale) à l'occasion du 90e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale (Front d'Orient).

A l'occasion de la Journée du multilinguisme le 26 septembre, la Commission européenne a présenté mardi à Bruxelles dans une conférence de presse son service de traduction et ses traducteurs, dont la vedette n'est autre qu'un Grec parlant 32 langues.

Le premier ministre, Costas Caramanlis, a reçu vendredi en début d'après-midi son homologue danois, Anders Fogh Rasmussen, avec lequel il s'est entretenu durant une heure des relations bilatérales mais aussi des questions européennes, énergétiques et environnementales.

Dans des déclarations vendredi à l'issue des travaux informels de l'Eurogroupe à Nice, le ministre grec de l'Economie et des Finances, Georgios Alogoskoufis, a fait part du constat des ministres de l'Eurogroupe que les incidences de la crise économique internationale qui a débuté il y a environ un an sont plus grandes pour les pays de la zone euro que ce qui avait été évalué jusqu'ici.

La coopération économique entre la Grèce et l'Espagne, les questions relatives à l'immigration clandestine, les sources renouvelables d'énergie, ainsi que la hausse des prix qui touche l'Europe, ont fait partie des sujets abordés au cours de la rencontre jeudi du premier ministre, Costas Caramanlis, avec son homologue espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, à Athènes.

Le premier ministre, Costas Caramanlis, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, du secrétaire d'Etat, Yannis Valinakis, et du SG aux Affaires européennes, Dimitris Katsoudas, représentera la Grèce le 13 juillet à la réunion au Sommet sur l'Union pour la Méditerranée qui se tiendra à Paris à l'initiative de la présidence française de l'UE.

L'Europe et les relations bilatérales Grèce-Autriche, notamment économiques, étaient au menu des entretiens du président de la République, Carolos Papoulias, avec ses interlocuteurs autrichiens dans le cadre d'une visite officielle, mais le président grec en a profité pour envoyer des avertissement sévères aux plus belligérants des voisins de la Grèce, la Turquie et la FYROM.

Au premier jour de la présidence française de l'UE, l'ambassadeur de France en Grèce, Christophe Farnaud, a présenté, mardi 1er juillet dans les bureaux du Parlement européen à Athènes, les priorités de la France pour ce semestre, et la participation de la Grèce à cette vision de l'Europe "qu'elle partage avec la France", a-t-il souligné.

Alors que la France assurera à partir du 1er juillet la présidence tournante de l'Union européenne, une nouvelle "institution" a été lancée la semaine dernière, la "Saison culturelle européenne", avec la réunion, au Grand Palais à Paris, de dizaines d'"ambassadeurs culturels" des pays européens, écrivains, artistes, responsables d'institutions, de festivals, etc., la Grèce étant représentée par le journaliste et écrivain Yorgos Archimandritis.

Le secrétaire d'Etat à la Marine marchande, l'Egée et la Politique insulaire, Panos Kammenos, a eu lundi des entretiens au Pirée avec le secrétaire d'Etat français aux Transports, Dominique Bussereau, en visite dans la capitale grecque pour informer des priorités de la présidence française de l'UE.

Le Parlement a rejeté mardi, par 152 voix contre et 144 voix pour sur 296 députés votants, les demandes formulées par les partis de l'opposition pour l'organisation d'un référendum sur le Traité de Lisbonne, un texte qui avait été entériné la semaine dernière en assemblée plénière de la Chambre à la majorité des voix des députés de la ND et du PASOK.

Le président de la Bourse d'Athènes, Spyros Kapralos, a été élu à la majorité président de l'Union des Bourses européennes (FESE) par l'assemblée générale de l'Union qui s'est réunie mardi à Stockholm.

Le conseil des Affaires générales de l'Union européenne s'est réuni lundi à Luxembourg avec le rejet du Traité de Lisbonne par l'Irlande pour première préoccupation, mais également les conclusions de la présidence slovène sur la FYROM.

Le Parlement de Grèce a voté mercredi soir en faveur de la ratification du Traité de Lisbonne avec une très nette majorité de 250 voix pour et 42 contre, sur les 292 députés votants, mais le vote laisse derrière lui un parti socialiste (PASOK) déchiré.

Alors qu'il ne fait aucun doute que la Vouli, le Parlement de la Grèce, ratifiera cette nuit le Traité de Lisbonne, la gauche arrive divisée pour le débat préalable, notamment le Parti socialiste (PASOK) où les modernisateurs de l'ancien premier ministre Costas Simitis n'ont pas réussi à convaincre le président de leur parti, Yorgos Papandreou, à ne pas demander la tenue d'un référendum.