Le gouvernement grec a envoyé jeudi soir ses nouvelles propositions aux créanciers, UE, BCE et FMI, en échange d'un financement sur trois ans demandé la veille au Mécanisme européen de stabilité (MES).
Face à Alexis Tsipras, il vaut mieux avoir les nerfs solides. La Grèce s'y est reprise à deux fois pour répondre à l'appel urgent à des «propositions sérieuses» de redressement lancé par Angela Merkel et François Hollande.
C'est l'heure de vérité. Celle où l'arbitre doit, malgré lui, siffler, ou non, la fin de la partie. La Banque centrale européenne (BCE) tient aujourd'hui le sort des banques hellènes entre ses mains. Et par extension, celui de la Grèce.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a maintenu mercredi son appel à dire non aux créanciers de son pays lors du référendum de dimanche, auquel les Européens ont répondu en excluant toute négociation sur un nouveau plan d'aide d'ici ce vote.
La Grèce a proposé de suspendre son référendum prévu dimanche sur les propositions de ses créanciers (FMI, UE) si les négociations reprennent avec l'Union européenne, a indiqué mardi le Premier ministre maltais Jospeh Muscat, cité par le journal Times of Malta, ainsi que selon des informations du
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a proposé lundi au Premier ministre grec une solution « de dernière minute », qui a répondu par une contre-proposition. Un Eurogroupe « téléphonique » est convoqué en début de soirée.
La porte est ouverte à d'autres discussions avec la Grèce, a déclaré samedi à Bruxelles Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, après le rejet par l'Eurogroupe de la demande grecque d'une prolongation du plan d'aide dont bénéficie Athènes.