C'est un tabou important que vient de briser Alexis Tsipras. Jeudi 3 septembre, pour la première fois, Alexis Tsipras a ouvert la possibilité à une alliance avec le Pasok, le parti social-démocrate, alliance qu'il excluait jusqu'ici.
Le Pasok, le parti socialiste grec, implose. L'ancien premier ministre Georges Papandréou, 62 ans, député du Pasok et fils de son fondateur Andréas Papandréou, vient de claquer la porte du parti et de créer une formation dissidente, Le Mouvement des socialistes démocrates.
Dur pour celui qui jusqu’au dernier jour avant les élections proclamait qu’il ne gouvernerait jamais avec le PASOK. Sans doute qu’Antonis Samaras espérait ainsi obtenir un score qui le permettrait de disposer d’une majorité suffisante pour gouverner sans alliés encombrants, mais il doit désormais s’accommoder du soutien des socialistes et des néo-communistes, qui entendent monnayer cher leurs 12,3% et 7,5% respectifs, au risque de donner une réalité au mythe des palabres méditerranéennes.
Malgré l'optimisme de façade, le président de Nea Dimokratia (ND centre-droite, 29,7%), Antonis Samaras, vainqueur des élections législatives du 17 juin en Grèce, n'est pas parvenu à composer un gouvernement, à l'issue d'un premier jour des discussions avec les partis de gauche susceptibles de participer à une coalition gouvernementale.
D'intenses tractations pour la formation d'un gouvernement transitoire d'union nationale entre les deux grandes formations politiques grecques restent dans l'impasse ce dimanche après-midi, alors que les pressions internationales pour que la Grèce dispose d'un nouveau gouvernement lundi matin deviennent asphyxiantes. [mise à jour en continu]
Les Etats sont aux abois, les banques saisies d'effroi. Les premiers pour remplir les caisses publiques vides, les seconds pour préserver leurs coffres privés pleins. Raison de ce réveil : la dérive grecque.
La première réunion du groupe parlementaire du PASOK (parti socialiste grec) s'est déroulée dans un climat tendu suite à la demande de son président, Georges Papandréou, d'un vote de confiance en sa personne par les députés de son groupe parlementaire. Le parti qui ne se remet pas de sa défaite électorale doit élire un nouveau président en novembre.
La visite de trois députés socialistes à l'Ecole polytechnique d'Athènes a donné lieu à d'impressionantes échaffourées après qu'un groupe d'anarchistes a voulu désarmer les policiers qui constituaient la garde des députés.
La candidature de la ville de Thessalonique pour l'organisation de l'EXPO 2008 n'a pas été retenue par le Bureau International des Expositions (BIE) réuni à Paris jeudi dernier 16 décembre. Dès le premier tour du vote, les chances de la candidature grecque étaient amenuisées : 12 voix contre 47 pour Saragosse et 35 pour Trieste, les deux autres candidats en lice. Au vote final, Saragosse l'emportait avec 57 voix contre 37 pour Trieste.
Joli coup que celui de la député socialiste (PASOK, opposition) qui en intervenant devant le Parlement grec au sujet du transfert du fils du ministre de l'Agriculture de l'Université de Crète à l'Université Panteios d'Athènes, obligeait à la démission le père. Mal lui en a pris, le lendemain, c'est le porte-parole du propre parti de la député qui était acculé à la démission pour une affaire similaire.