Le gouvernement grec a annoncé mardi avoir conclu un accord avec ses créanciers de l'UE et du FMI sur une série de mesures de rigueur qui lui était demandé, ce qui ouvre la voie au déblocage vendredi de 12 milliards d'euros de prêts au pays par la zone euro.
L'étonnante bonne entente qui règne, depuis fin août, entre Athènes et ses créanciers (Banque centrale européenne, Fonds monétaire international, Union européenne) serait-elle déjà en passe de disparaître ?
Le Parlement grec a voté un deuxième train de mesures qui ne répond pas à toutes les exigences des créanciers. Les réformes vont cependant dans le bon sens.
La recapitalisation des quatre principales banques grecques, la Banque nationale de Grèce (BNG), la banque du Pirée, Alpha et Eurobank, doit s'achever d'ici à la fin de l'année, a affirmé mardi à Athènes le vice-président de la Commission européenne en charge de l'euro, Valdis Dombrovskis.
François Hollande en terrain conquis, venu récolter ses lauriers. Accueilli, ce jeudi après-midi, à l'aéroport d'Athènes par le premier ministre grec Alexis Tsipras, le président n'a pas boudé son plaisir, répondant avec une certaine gourmandise aux journalistes français, dès son arrivée.
Le Parlement grec a voté dans la nuit de mercredi à jeudi la confiance au gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras, ramené au pouvoir par les élections du 20 septembre après un premier mandat de sept mois cette année.
Le Parlement grec a voté dans la nuit de mercredi à jeudi la confiance au gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras, ainsi à pied d'?uvre pour appliquer les mesures d'économies et réformes promises aux créanciers du pays en échange de son sauvetage financier.
Selon les résultats quasi-définitifs du vote, Syriza, le parti de la gauche radicale d'Alexis Tsipras devrait obtenir 145 sièges (sur 300) au Parlement grec.