Vers 19 h 30, les manifestants se sont réunis place Syntagma, ce 15 juillet. L'atmosphère détendue était à l'image des précédents rassemblements du « oxi », le non à la rigueur, qui ont marqué ces dernières semaines. Quelques centaines de personnes qui scandent des slogans contre anti-austérité.
Depuis plusieurs semaines, Athènes, d'ordinaire effervescente, vit au ralenti, marquée par les blocages politiques. Mercredi 15 juillet, la capitale grecque est davantage paralysée.
Des ascenseurs défaillants, un lino verdâtre fatigué, un couloir encombré de patients abandonnés sur des lits roulants. Du matériel médical hors d'âge et, surtout, des médicaments qui viennent à manquer. À l'hôpital Evangelismos d'Athènes, l'austérité, «on sait ce que c'est».