
Katerina Sakellaropoulou, la présidente de la République, en octobre 2018. — © EUROKINISSI / REUTERS
En Grèce, un scandale d'écoutes téléphoniques aux allures de série télévisée mêlant affaires familiales et imbroglios politico-médiatiques amène chaque jour son lot de rebondissements, semant la panique au sommet de l'Etat. Ce mardi 9 août, il a poussé la présidente de la République, Katherina Sakellaropoulou, à prendre la parole alors que la Constitution ne lui accorde que des pouvoirs limités de «sage». Dans la nuit de lundi à mardi, la Vouli, le parlement hellénique, a annoncé avancer d'une semaine la date de reprise des travaux. Lundi, le premier ministre Kyriakos Mitsotakis (Nouvelle Démocratie, droite conservatrice) a dû se fendre d'une adresse télévisée à la nation afin de tenter de désamorcer l'histoire potentiellement explosive.