
Au large de l'île de Skyros en Grèce. (LOUISA GOULIAMAKI / AFP)
L'accord technique obtenu mardi 11 août entre la Grèce et les institutions créancières (UE, BCE, FMI et Mécanisme européen de stabilité), et qui attend l'aval de ses partenaires européens, doit permettre au pays de bénéficier d'un nouveau plan d'aide en échange d'un nouveau train de réformes. En voici les principaux enjeux.
Pourquoi un troisième plan d'aide?
Malgré deux programmes d'aide en 2010 et 2012, d'un montant total de 240 milliards d'euros, et un effacement de dette de 100 milliards d'euros du secteur privé, la Grèce a connu six années consécutives de récession et n'est toujours pas en mesure de revenir se financer sur les marchés. Elle ne peut même plus faire face à ses échéances de remboursements. Quant aux banques grecques, exsangues du fait de la dégradation économique et des retraits massifs des citoyens, elles ont un besoin urgent de recapitalisation.
Le nouveau plan d'aide, d'un montant de "82 à 86 milliards d'euros" sur trois ans, selon une source européenne, 85 milliards selon le gouvernement grec, doit permettre à Athènes de payer ses arriérés et faire face à ses échéances. Il doit aussi permettre de...