empire ottoman en quelques dates
Voici quelques dates marquantes de l'histoire de empire ottoman.
Constantinople tombe entre les mains des Turcs ottomans conduits par le sultan Mehmet II. L'empereur Constantin Palaiologos (Constantin XI) meurt dans les combats sur les remparts de la ville.
Grâce à son amitié avec le Sultan Mehmet II, le moine Georges Scholarios est ordonné en un jour Patriarche de Constantinople sous le nom de Yennadios.
Les Turcs-ottomans entrent dans la ville d'Herakleio tenue jusqu'alors par le vénitien Francesco Morosini qui cède après 20 ans de siège, 30.000 morts côté Crétois et 120.000 côté Ottomans.
Décès du prince phanariote et vassale de l'Empire ottoman en Moldavie et Valachie, Constantin Mavrocordatos, à l'âge de 57 ans, aux suites d'une blessure lors du combat de Galati.
Après un long marchandage, en échange de concessions du Sultan d'Istanbul, les autorités autrichiennes décident d'extrader, Rigas Feraios et ses compagnons vers l'Empire ottoman.
Les Turcs étranglent le précurseur du Soulèvement grec Rigas Velestinlis (Feraios) et ses 7 compagnons et jettent leurs corps dans le Danube, à Belgrade.
Cinq Souliotes révoltés contre l'occupation turc-ottomane, réfugiés sur une place forte à Kougki avec le moine Samuel, sont encerclés par l'armée turc-albanaise d'Ali. Plutôt que de se rendre, le moine Samuel met le feu à la poudre et entraîne dans la mort des assiégés des dizaines de leurs poursuivants.
Nikolaos Skoufas, Emmanuel Xanthos, tous deux âgés de 42 ans, et Athanassios Tsakalov, 26 ans, se réunissent à Odessa et fondent la Filiki Etaireia, signifiant Société amicale, une organisation secrète pour débarrasser la Grèce du joug ottoman.
Le métropolite du vieux Patras, Germanos, bénit le drapeau des insurgés Grecs rassemblés au Monastère Sainte-Laure de Kalavryta et donne ainsi le signal du soulèvement contre l'occupation turque et l'empire ottoman. C'est le début d'une guerre de Libération qui conduira à la Grèce libre d'aujourd'hui. Jour de Fête nationale.
Les Grecs perdent la bataille de Dragatsani en Valachie face aux Turcs. Alexandre Ypsilantis conduisant les bataillons grecs de Fyliki Etaireia (Φιλική Εταιρία / l'hétairie amicale) et les nombreux soutiens Roumains totalisait dans les 8.000 combatants. Le bataillon sacré (Ιερός Λόχος / Ieros Lohos) conduit par Nikolaos Ypsilantis subit des lourdes pertes.
En represailles au soulèvement des Crétois, les Turcs décapitent le métropolite de Crète Gerasimos Pardalis et cinq autres évêques à Herakleio.
Débarquement de la flotte turque sur l'île de Chios, en ce jour de Jeudi Saint, et début d'un massacre qui va durer 15 jours, soulevant l'indignation à l'Occident.
Georgios Karaïskakis, héros de l'Indépendance, succombe à ses blessures au lendemain d'un accrochage avec les Turcs à Neo Faliro.
En marge du congrès de Berlin, le sultan de l'Empire ottoman Abdülhamid II signe en secret une convention avec le Royaume-Uni par laquelle il prête l'île de Chypre à la Couronne britannique afin que les Anglais puissent s'en servir de base pour venir au secours du sultan en cas d'agression russe.
Les Anglais prennent possession de l'île de Chypre cédée quelques jours plus tôt par le sultan avec la Convention de Constantinople. Le drapeau anglais flotte pour la première fois à Nicosie marquant le début de l'occupation britannique de l'île.