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En Grèce, des mouches stériles pour lutter contre la destruction des cultures fruitières

Published in L'Opinion on
Un piège à mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) à Naoussa, dans le nord de la Grèce, le 1er septembre 2025  -  Sakis Mitrolidis - Naoussa (AFP)
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Un piège à mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) à Naoussa, dans le nord de la Grèce, le 1er septembre 2025  -  Sakis Mitrolidis - Naoussa (AFP)

Náousa - Dans un verger de kakis, à Naoussa, dans le nord de la Grèce, des scientifiques ouvrent avec précaution des sachets en papier. Des milliers de mouches s’envolent aussitôt au dessus des plaqueminiers. L’expérience vise à atténuer l’impact destructeur de nouvelles espèces de mouches invasives

Náousa - Dans un verger de kakis, à Naoussa, dans le nord de la Grèce, des scientifiques ouvrent avec précaution des sachets en papier. Des milliers de mouches s'envolent aussitôt au dessus des plaqueminiers.

L'expérience vise à atténuer l'impact destructeur de nouvelles espèces de mouches invasives qui ravagent les cultures fruitières.

Car ces insectes lâchés sont des mâles stérilisés de la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) qui détruit une partie des récoltes à Naoussa, une région productrice de pêches, un fruit largement exporté hors de Grèce.

Financé par l'Union européenne, le projet REACT, doté d'un budget de 6,65 millions d'euros sur quatre ans, rassemble des chercheurs de douze pays: du Royaume-Uni à l'Afrique du Sud en passant par Israël et la France afin de procéder à un premier essai de la technique de l'insecte stérile (TIS).

«Notre approche est d'éradiquer localement les populations de la mouche méditerranéenne des fruits», explique Nikos Papadopoulos…

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