ENQUÊTE - Quatre ans après son élection, l'ancien gauchiste est devenu un politicien habile qui a réussi à sortir son pays du marasme, au prix de quelques spectaculaires volte-faces, et en abandonnant ses principes une fois qu'ils ne lui servent plus.
Le Parlement grec a validé vendredi le nouveau nom de la Macédoine, mettant un terme à près de 30 ans de dispute avec ce petit pays voisin et lui ouvrant les portes de l'Union européenne et de l'Otan.
La Grèce a validé l'accord sur le nom de sa voisine, la «République de Macédoine du Nord». Ce changement, attendu par la communauté internationale mais contesté par de nombreux citoyens, devrait avoir d'importantes conséquences politiques internes dans les deux pays.
Le Parlement grec a ratifié, vendredi 25 janvier, l'accord dit « de Prespes » (ou Prespa) qui rebaptise le pays voisin en République de Macédoine du Nord.
Le Parlement grec a reporté à vendredi son vote historique sur le nouveau nom de la Macédoine, initialement prévu jeudi soir, alors que des partisans du "non" commençaient à se rassembler devant son siège pour manifester.
Les députés grecs doivent se prononcer vendredi sur la reconnaissance officielle du nom de son voisin, qui s'appellera Macédoine du Nord. La ratification semble acquise même si elle a fracturé la classe politique.
Athènes - Les députés grecs doivent voter vendredi sur le nouveau nom de la Macédoine, après avoir reporté cette décision historique initialement prévue la veille, qui doit clore une querelle diplomatique vieille de plus de 30 ans.
Plusieurs dizaines de milliers de Grecs - entre 60 000 et 100 000 personnes - ont manifesté, dimanche 20 janvier, dans le centre d'Athènes contre l'accord conclu avec Skopje sur la question de la Macédoine.
Athènes - Après avoir renforcé sa majorité parlementaire, Alexis Tsipras part confiant pour gagner son grand pari sur la ratification prochaine de l'accord sur le nouveau nom de la Macédoine, un vieux litige qui divise toujours les Grecs.