
"Résistez": les affiches sont revenues dans Athènes en vue de la grève générale jeudi, la deuxième en un mois et la énième depuis le début de la crise en 2010, un rituel que la gauche au pouvoir n'a pas pu stopper.
Car après s'être fait porter au pouvoir en janvier en promettant la fin des plans d'austérité, le gouvernement d'Alexis Tsipras, coalition entre Syriza (gauche radicale) et les Grecs Indépendants (droite souverainiste) n'a pu échapper à un nouveau plan d'aide sur trois ans en juillet, assorti de nouvelles réformes difficiles.
Le gouvernement Tsipras "s'est malheureusement lui aussi plié aux mesures de rigueur et a nourri de faux espoirs", déplore auprès de l'AFP Nikolaos Adamopoulos, président de la Fédération des fonctionnaires (Adedy).
Il rappelle au passage que les mobilisations successives de ces dernières années ont provoqué la chute de trois gouvernements et le déroulement de quatre élections législatives en six ans.
"La grève de jeudi (qui rassemble public et privé, ndlr) suit celle du 12 novembre, observée alors à la veille du vote au Parlement sur un durcissement de l'impôt, et nous allons continuer", assène-t-il.
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