Contenus relatifs à « Emploi »
Le ministre de l'Economie et des Finances, Georges Alogoskoufis, a indiqué lundi avoir demandé fin mars à l'UE que les services de restauration et réparation des habitations supportent le taux le plus faible de TVA (9%), au lieu du taux actuel de 19%. M. Alogoskoufis a précisé qu'en cas de feu vert européen, le nouveau taux sera d'application immédiate.
Malgré les appréciations contrastées, un accord est intervenu lundi entre syndicats et patronat en vue de la signature de la convention collective nationale de travail, le président de la Confédération générale des travailleurs de Grèce (GSEE), Christos Polyzogopoulos, y voyant un "compromis honnête", alors qu'au contraire le président de la Fédération des industries grecques (SEB), Odysseas Kyriacopoulos, un "compromis qui ne satisfait personne" soulignant les augmentations "les plus grandes dans l'Europe des 15". Les augmentations des rémunérations journalières cumuleront à 11,3% d'ici le 1er mai 2007.
Des milliers de travailleurs du public et du privé ont manifesté mercredi à Athènes, répondant à l'appel lancé conjointement par les deux grandes centrales syndicales du pays, la GSEE et l'ADEDY pour une grève générale de 24h. Les mots d'ordre exprimaient les craintes des travailleurs d'une plus grande austérité à venir, annoncé selon eux par le budget de l'Etat 2006, pour poser ensuite des revendications d'augmentations de salaires, de contrôle de la cherté de la vie, d'accroissement des dépenses sociales et d'allégements fiscaux pour les travailleurs.
L'Union des Rédacteurs des quotidiens d'Athènes (ESHEA) et les Unions de travailleurs de la Presse et des Médias sur le plan national ont appelé jeudi à une grève de 24 heures dans les Médias grecs revendiquant "un emploi stable et à temps plein, des salaires et des conditions de travail décents, une assurance sociale et des conventions collectives pour tous. L'Information est un devoir pour les journalistes et un droit pour les citoyens", précise le communiqué. A Athènes, après une journée de silence, la presse devrait réapparaître normalement dans les kiosques vendredi midi. A iNFO-GRECE, qui s'associe au mouvement, nos employeurs, c'est vous !
Pas un seul vol n'a eu lieu ce matin à "Eleftherios Venizelos", l'aéroport international d'Athènes, hôpitaux, écoles, et la plupart des services publics sont restés fermés, suivant la grève de l'ADEDY, le puissant syndicat des fonctionnaires qui réclame des augmentations substantielles des salaires et des retraites. Des manifestations ont eu lieu à Athènes, avec une marche vers le Parlement, ainsi que dans les grandes villes de province.
Le secrétariat exécutif de la Fédération des employés de banques (OTOE) a annoncé mardi la reconduction de la grève de 48 heures, soit jusqu'à vendredi date où la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) prendra la relève avec un mot d'ordre de grève nationale pour protester contre la politique du gouvernement en matière de sécurité sociale et de droits du travail.
Les secteurs public et privé ont été profondément perturbés jeudi du fait des arrêts de travail décrétés par la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) et l'Union des fonctionnaires (ADEDY) pour protester contre les reformes structurelles engagées par le gouvernement.
Alors qu'en France, où l'on ne croit plus en la force de l'esprit pour redresser les problèmes économiques, on débat sur le bien fondé de rendre à la force du travail le jour férié de la Pentecôte – jour de l'Esprit qu'il est, en Grèce on ne tient pas à perdre un jour férié si celui-ci tombe un dimanche, qui plus est pascal. C'est ainsi que la fête du travail qui traditionnellement a lieu le 1er mai, sera cette année déplacée au mercredi 11 mai. Deux fois 1 égal un grand 1. Et pour s'assurer que le 11 mai sera bien chômé comme un vrai 1er mai, les syndicats ont annoncé une grève générale !
Le secrétaire d'Etat à l'Emploi et à la Protection sociale, Gerassimos Giacoumatos, a annoncé lundi que selon les statistiques officielles de l'Office national de la Statistique (ESYE), la part des demandeurs d'emploi dans la population active, qui était de 11,3% au premier trimestre, s'est réduit à 10,1% au troisième trimestre 2004, se félicitant ainsi que dès les 6 premiers mois de l'arrivée au pouvoir de la Nouvelle Democratie (ND), le taux de chômage a radicalement baissé. Un triomphalisme qui n'a pas été du goût du principal syndicat grec qui a aussitôt contesté les chiffres.
C'était la hantise de tout étudiant grec à l'étranger, préparant le retour au pays ; la reconnaissance de son diplôme, par le DIKATSA, un monstre que seule la bureaucratie locale sait fabriquer, et qui a son tour avait l'art de produire de… l'aléatoire dans ses décisions. Il changera bientôt de nom et espérons aussi de nature.