+VIDEO Le président de la Commission européenne, qui s'estime «?trahi?», affirme que l'élan de compromis a été brisé par la volonté du Premier ministre grec d'organiser un référendum en Grèce, et n'ouvre pas de nouvelle porte de négociation à Athènes.
+VIDEOS La chancelière allemande dit ne pas espérer d'avancées sur le dossier grec dans les prochains jours, mais ne pas exclure de nouvelles négociations avec le gouvernement grec après le référendum de dimanche.
La Commission européenne ne formulera ce lundi 29 juin aucune nouvelle proposition au sujet de la Grèce, a déclaré une porte-parole de l'exécutif européen, semblant ainsi contredire les propos de Pierre Moscovici.
Un non au référendum prévu dimanche en Grèce sur les propositions des créanciers serait "un non à l'Europe", a averti lundi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, appelant à voter "oui" et critiquant très vivement le gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras.
Selon une source européenne bien placée, les partenaires de la Grèce ont lancé une ultime tentative pour sauver la Grèce du chaos, en adressant - officieusement - une dernière proposition à Alexis Tsipras, le premier ministre grec.
La réunion des ministres des Finances de la zone euro consacrée au renflouement de la Grèce s'est terminée sans accord jeudi, juste avant un sommet des 28, mais le travail se poursuivra avec les institutions créancières, selon plusieurs sources européennes.
Les négociations marathon pour éviter à la Grèce un défaut de paiement vont reprendre jeudi matin à Bruxelles entre le Premier ministre grec Alexis Tsipras et ses créanciers, qui espèrent trouver un accord préliminaire à présenter dans la journée aux ministres des Finances de la zone euro.
Après une réunion de l'Eurogroupe (les ministres des finances de la zone euro) qui a fait long feu, suivie de discussions nocturnes guère plus concluantes, les négociations pour éviter à la Grèce un défaut de paiement vont reprendre, jeudi 25 juin à 9 h à Bruxelles, entre le premier ministre
Que sont donc les fameux 35 milliards d'euros que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a promis à la Grèce en échange d'un accord avec les créanciers ?
L'optimisme des dirigeants de la zone euro sur les chances de sceller un accord avec Athènes cette semaine atténue la crainte d'un défaut de paiement de la Grèce, où se préparait cependant mardi 23 juin une bataille politique pour faire accepter les concessions du gouvernement.