Michel Claise

Après Marc Tarabella et l'ancien eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, c'est au tour d'Eva Kaili de sortir de prison. La vice-présidente déchue du Parlement européen, suspecte dans l'enquête pour corruption du Qatargate, a été remise en liberté sous bracelet électronique.

La justice belge a décidé, mercredi 12 avril, la sortie de prison et la détention à domicile sous bracelet électronique de l'ex-vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili, l'une des protagonistes du dossier dit du "Qatargate", a appris La Libre Belgique "de source sûre"<

La chambre du conseil de Bruxelles avait décidé, le 16 février dernier, de maintenir Eva Kaili et Marc Tarabella en détention. Ceux-ci ont fait appel et la chambre des mises en accusation a confirmé la décision de la chambre du conseil. Eva Kaili a introduit un pourvoi en cassation.

Le 16 février dernier, la chambre du conseil de Bruxelles a décidé de les maintenir en détention, mais les deux concernés ont fait appel, si bien que la chambre des mises en accusation se penchera sur leur demande.

Dans la suite de sa vaste enquête anti-corruption, le juge d'instruction Michel Claise a perquisitionné lundi le bâtiment bruxellois du Parlement européen. Objectif: saisir de volumineuses données informatiques.