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Caramanlis demande des économies dans les dépenses publiques

Le premier ministre, Costas Caramanlis, a souligné la nécessité de procéder à des restrictions dans les dépenses publiques, lors de la réunion mercredi du Conseil des ministres consacrée à l'économie ; en écho, le chef de l'opposition, le socialiste Georgios Papandreou, s'exprimant devant les cadres de son parti, a accusé le gouvernement d'avancer sans plan structuré.

Il faut une discipline budgétaire absolue, a dit M. Caramanlis, mettant l'accent sur le fait que l'assainissement budgétaire requiert l'engagement de tous les ministères et avertissant que ne seront tolérés aucun retard ou dépassement dans les actions qui ont été élaborées.

M. Caramanlis, qui a fait une référence succincte à la crise internationale et aux retombées sur l'Europe, notant à ce point qu'elles influencent de plus en plus aussi la Grèce, a souligné "la pression asphyxiante" de la crise sur la croissance, l'emploi et les finances publiques, pour mieux mettre en relief qu'il faut à la fois accroître les dépenses publiques pour les besoins de développement et sociaux et contenir les dépenses en raison de la stabilité budgétaire. M. Caramanlis a indiqué que la principale préoccupation du gouvernement est de trouver les moyens de surmonter "une telle tempête" avec le moins de pertes possibles et comment évoluer afin qu'une fois la crise internationale passée, tous les Grecs aient devant eux un avenir meilleur.

Le premier ministre a tranché qu'il n'existe pas de recettes magiques pour faire face à cette situation et averti que la crise ne peut être traitée ni avec des idéologies étatistes ni avec des obstinations néolibérales. "Lorsque la crise crée des besoins nouveaux et différents, des mesures nouvelles et différentes sont requises", a-t-il noté.

Par la suite, M. Caramanlis a ébauché les douze axes de restriction des dépenses dans la fonction publique et souligné que le Programme de stabilité mis en oeuvre par le gouvernement repose sur la croissance, l'assainissement budgétaire et le soutien aux groupes économiquement les plus faibles de la population.

L'axe fondamental, d'importance primordiale, du plan est la conservation de rythmes de croissance même faibles, et sa décision est d'épuiser toutes les potentialités afin que se vérifient, comme ce fut le cas par le passé, les évaluations du gouvernement et non de la Commission européenne.

M. Caramanlis s'est référé à ce point aux travaux publics réalisés en Grèce, le plus grand programme de travaux d'infrastructures qu'a jamais connu le pays est en cours, a-t-il insisté, et souligné qu'il est impératif à présent d'aller encore plus vite.

M. Caramanlis a exhorté ses ministres à s'engager pleinement pour le plein respect des exigences de discipline budgétaire, soulignant qu'il ne faut tolérer aucun retard ni dépassement dans les actions mises en oeuvre, alors qu'il a demandé une tolérance zéro à tout phénomène d'inefficacité, d'insuffisances ou de retards. "Les foyers de corruption, où qu'ils soient décelés, devront être frappés sans indulgence. Prenez des mesures supplémentaires aujourd'hui, pas demain", a-t-il lancé.

L'économie est l'affaire nationale majeure, a conclu M. Caramanlis, soulignant que pour réussir cet objectif national, il ne peut y avoir de place à des ambitions personnelles, électorales ou partisanes.

Papandreou : le gouvernement n'a pas de plan structuré

La crise internationale est passée aussi en Grèce, et cela est flagrant au vu des problèmes dans divers secteurs et des licenciements, a affirmé le président du PASOK, Georgios Papandreou, en réunion de l'instance stratégique du PASOK chargée de l'Economie.

M. Papandreou a critiqué le gouvernement de ne pas disposer de plan structuré pour faire face à la crise et dénoncé le premier ministre, Costas Caramanlis, d'aller au Sommet de l'UE sans agenda national.

M. Papandreou a souligné que le premier ministre doit poser les questions suivantes lors du Sommet de l'UE: 1) la transformation du Pacte de stabilité et de croissance compte tenu du fait que les objectifs de développement constituent la priorité et non la flexibilité; 2) une augmentation du budget communautaire; 3) les règles de fonctionnement de la Banque centrale européenne; 4) l'émission d'une obligation européenne avec des fonds européens; 5) une initiative de l'UE concernant l'Europe du Sud-Est et les Balkans.

L'Europe doit se souvenir des politiques de cohésion et de questions comme celle du tourisme en Grèce, de la même façon que d'autres pays ont au centre de leur intérêt l'industrie automobile, a affirmé M. Papandreou, en critiquant le gouvernement de n'avoir aucune position sur l'UE "car son unique préoccupation est de se maintenir au pouvoir".

i-GR/ANA-MPA

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