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Vinci, qui n’a pas déserté la Grèce pendant la crise, multiplie les projets dans le pays

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Publié dans Le Figaro le

DÉCRYPTAGE - À l’occasion des vingt ans de la construction du pont reliant la Grèce continentale au Péloponnèse et du passage de la flamme olympique, le groupe français annonce de nouveaux investissements dans les transports et l’énergie.

En approchant de la ville de Patras, à 211 km d'Athènes, le pont à haubans reliant la Grèce continentale au Péloponnèse attire tous les regards. Il trône en majesté sur le golfe de Corinthe. Son tablier haubané de 2252 m de long se dessine comme un mirage. Il est sans doute l'un des seuls ouvrages utiles érigés pendant les années fastes de la Grèce à son entrée dans la zone euro. Pourtant, à sa conception en 1991, rares sont ceux qui y croyaient. Le dernier visionnaire à avoir eu l'idée de relier la région de Messolonghi (la côte nord du golfe de Corinthe) au pays d'Achaïe dans le Péloponnèse (la côte sud) était un ancien premier ministre grec, du nom de Charilaos Trikoupis, en… 1889 ! Depuis, plus rien, du moins, pendant un siècle.

La problématique majeure étant : comment construire un pont sur la zone la plus sismique de Grèce ? Mais il y a vingt ans tout juste, le miracle eut lieu. Ce chantier historique de 730 millions d'euros a même été livré à l'État grec avec quatre…

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