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La police grecque suspend les examens ADN sur les membres de la 17N par manque d'argent

Selon le quotidien athénien TO VIMA, la police grecque aurait abandonné les examens de l'ADN du matériau biologique trouvé dans les deux caches d'armes de l'organisation terroriste "17 Novembre". Une annonce qui intervient au moment de la remise du rapport des trois juges d'instruction Zevompeakos, Mpirmpos et Petropoulos au procureur Karoutsos. Une enquête qui aura été bouclée en un temps record de 4 mois, pour une traque supposée continue depuis 28 ans. Dix des membres présumés de l'organisation ont refusé de se nourrir pendant 48 heures cette semaine pour dénoncer leurs conditions de détention.

Selon les informations du journal grec le coût de chaque examen ADN est de l'ordre de 6.000 euros, or la police aurait récolté dans les deux caches découvertes au cours de l'été trop de matériau. Les policiers pensaient-ils probablement qu'ils détenaient les preuves-miracle qui manquaient dans l'instruction.

D'autre part, les laboratoires américains et britanniques qui avaient proposé gratuitement leurs services par le passé, devant l'augmentation de la charge de travail, auraient jugé opportun de demander enfin rémunération.

Face à quoi, la police grecque a décidé d'investir dans un "engin" et faire elle même les analyses dont les résultats de toute façon, au rythme où avance l'instruction, ne seront pas disponibles pour le procès.

Lundi dernier les trois juges d'instruction ont remis leur rapport de 6000 pages au procureur Karoutsos. L'occasion pour les sympathisants des détenus de manifester mercredi devant la prison de Korydallos à l'appel du "Groupement contre le terrorisme d'Etat" pour réclamer la libération du syndicaliste de l'extrême gauche Giannis Serifis, contre les "cellules blanches", et contre les "conditions de détention" des membres présumés de la 17N.

Huit des onze détenus à la prison des femmes de Korydallos, spécialement aménagée pour accueillir les membres présumés de la 17N, se sont abstenus en début de semaine de la cantine pour dénoncer leur isolement, protester contre les restrictions de leur communication avec les avocats et demander davantage d'intimité. Deux des détenus se plaignent de ne pas recevoir les manuels demandés pour suivre des cours… à l'Université ; il s'agit d'Alexandros Giotopoulos, supposé être le chef de l'organisation, et Angeliki Sotiropoulos, ex-épouse de Savvas Xiros l'homme dans les mains duquel a explosé une bombe qu'il s'apprêtait à poser près des bureaux d'une compagnie maritime sur le port de Pirée fin juin dernier et compagne actuelle de Dimitris Koufontinas accusé d'être le n°2 de l'organisation. Les frères Xiros détenus, eux, dans l'aille "hommes" de la prison avaient déjà commencé le refus de nourriture vendredi dernier.

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