On reprend les même et on recommence. C'est précisément la séquence qui se joue depuis quelques semaines entre la Grèce d'un côté et ses créanciers de l'autre (FMI, Banque centrale européenne et Mécanisme européen de stabilité).
Quand finira donc l'interminable bras de fer entre le Fonds monétaire international (FMI) et les créanciers européens de la Grèce qui prend le pays en otage depuis des mois ?
Le parlement grec s'apprêtait samedi à adopter pour 2017 un nouveau train de mesures d'austérité exigées par ses bailleurs de fonds internationaux dans l'espoir de pouvoir bénéficier des soutiens de la Banque Centrale Européenne (BCE) l'année prochaine.
Le 20 septembre 2015, le parti anti-austérité Syriza remportait les élections législatives anticipées en Grèce, après la démission du chef du gouvernement Alexis Tsipras.
Ils sont de retour à Athènes, et les ministres grecs ont déjà repris le chemin de ces fameuses salles de réunion de l'Hôtel Hilton où se déroulent les tractations depuis plus d'un an.
Pour qui suit l'interminable feuilleton des plans d'aide à la Grèce, la saison qui devait s'ouvrir, avec une nouvelle réunion de l'Eurogroupe, vendredi 9 septembre à Bratislava, a un air de déjà-vu.