Le parlement grec s'apprêtait samedi à adopter pour 2017 un nouveau train de mesures d'austérité exigées par ses bailleurs de fonds internationaux dans l'espoir de pouvoir bénéficier des soutiens de la Banque Centrale Européenne (BCE) l'année prochaine.
Le 20 septembre 2015, le parti anti-austérité Syriza remportait les élections législatives anticipées en Grèce, après la démission du chef du gouvernement Alexis Tsipras.
Ils sont de retour à Athènes, et les ministres grecs ont déjà repris le chemin de ces fameuses salles de réunion de l'Hôtel Hilton où se déroulent les tractations depuis plus d'un an.
Pour qui suit l'interminable feuilleton des plans d'aide à la Grèce, la saison qui devait s'ouvrir, avec une nouvelle réunion de l'Eurogroupe, vendredi 9 septembre à Bratislava, a un air de déjà-vu.
L'Europe a enfin sorti son chéquier pour la Grèce. Un nouveau déboursement de 7,5 milliards d'euros, avance sur une tranche d'aide de 10,3 milliards d'euros promise en mai, a été approuvé jeudi par le MES, le fonds de sauvetage de la zone euro basé à Luxembourg.