L’ombre de la Turquie plane sur l’élection présidentielle en République turque de Chypre du Nord, non reconnue sur le plan international, sauf par Ankara. Le président nationaliste sortant, Ersin Tatar, est très proche du leader turc, Recep Tayyip Erdogan. Son opposant, Tufan Erhürman, en position
Les électeurs qui se rendront aux urnes ce dimanche 19 octobre pour l'élection présidentielle en République turque de Chypre du Nord devront choisir entre deux visions très différentes pour l'avenir de leur île. Le nord de Chypre, dont la population est turcophone, est occupé militairement par la Turquie depuis 1974. Ses institutions ne sont reconnues par aucun pays, hormis la Turquie, pas même par les plus proches alliés d'Ankara. Le Sud, hellénophone, est membre de l'Union européenne depuis 2004.
L'un des candidats, le président sortant ultranationaliste Ersin Tatar, propose la séparation de l'île de Chypre en deux États distincts. L'autre, le centriste Tufan Erhürman, battu au premier tour lors de la dernière présidentielle en 2020, défend l'idée de négociations avec le Sud pour parvenir à une réunification de l'île dans un système fédéral, rappelle le quotidien turc Birgün. Comme lors des élections précédentes, le président Ersin Tatar peut compter sur le soutien total du président…