
Joroen Dijsselbloem, le ministre néerlandais des Finances et président de l'Eurogroupe, discute avec son homologue grec Euclid Tsakalotos. © Emmanuel Dunand/AFP
Le Grexit, c'est-à-dire la sortie de la Grèce de la zone euro, a été évité en juillet 2015. Après l'échec de deux premiers plans de sauvetage, un troisième pour sauver le pays de la faillite avait alors été négocié par l'Eurogroupe, les ministres des Finances de la zone euro. Ce plan prévoyait aussi une remise partielle de la dette, histoire d'alléger le fardeau pesant sur le pays. Les négociations pour une telle mesure peuvent reprendre le mois prochain. Elles avaient été suspendues le 14 décembre dernier par le Mécanisme européen de la stabilité (MES), principal créancier de la Grèce, suite à l'annonce d'une série de mesures sociales faite sans consultation avec l'Eurogroupe.
C'est le président de l'Eurogroupe le Néerlandais Jeroen Dijisselbloem qui a annoncé que les négociateurs peuvent revenir à la table. «Heureux de pouvoir dire que nous ouvrons la voie à la mise en œuvre des mesures destinées à alléger la dette grecque, a-t-il tweeté samedi. J'ai reçu une lettre dans laquelle mon collègue grec confirme son engagement aux accords.» La principale mesure qui avait suscité l'ire des créanciers consiste en une prime de Noël versée aux retraités grecs les plus modestes....