Depuis deux ans, les jeunes Grecs qui rentrent au pays sont plus nombreux que ceux qui partent. La qualité de vie, les liens familiaux et l’attachement à la culture locale l’emportent sur les objectifs strictement professionnels, analyse le quotidien “I Kathimerini”.
Depuis 2009, quelque 400 000 jeunes Grecs ont choisi l'émigration afin d'échapper à la crise traversée par le pays. Mais en 2023 pour la première fois le solde migratoire est devenu positif : les statistiques font état de 47 200 retours au pays, contre 32 800 départs, rapporte I Kathimerini.
"Plus de 60 % des jeunes Grecs qui poursuivent des études à l'étranger déclarent vouloir rentrer dans les cinq ans à venir", car pour beaucoup de ces jeunes la question n'est pas seulement professionnelle mais "profondément personnelle". Le quotidien évoque une génération tiraillée entre le manque d'opportunités professionnelles et son attachement à la culture grecque et à la famille.
Les réalités économiques et l'attachement à la culture "continuent de s'opposer", déplore I Kathimerini. Les handicaps qui pèsent sur le marché du travail local sont bien connus : lourdeurs administratives, réglementations incohérentes, retards de paiement et corruption endémique "font partie intégrante du quotidien". Sans compter que, selon les…