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En Grèce, après la marée, de noires critiques

Δημοσιεύθηκε στη Libération ,
Nettoyage d'une plage de Salamine, le 12 septembre 2017.
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Nettoyage d'une plage de Salamine, le 12 septembre 2017.

Dès le parking du Balux, une des plages privées en vue de la station balnéaire de Glyfada, à une quinzaine de kilomètres d'Athènes, l'odeur est entêtante, pénétrante, insupportable. Dans la mer, une nappe noire entoure les jeux nautiques pour enfants. Sur la plage, les chaises longues sont vides mais le sable est jonché des sacs plastiques. Remplis de mazout. «C'est un désastre», confie à Libération Giorgos Georgiadis, le gérant du lieu. «Nous avons dû fermer la plage ; nous ne sommes même pas sûrs que nous allons pouvoir ouvrir de nouveau cette année», poursuit-il. Le petit paradis sur terre qu'est le Balux a perdu de sa superbe. Et les salariés le moral.

D'ouest en est, le Pirée, Alimos ou Glyfada, ce sont toutes les stations balnéaires de la riviera athénienne qui sont affectées. Tout a commencé dimanche au large de l'île de Salamine, en face du Pirée. L'Agia Zoni II, un petit bâtiment de 91 mètres construit en 1972 et battant pavillon grec, a sombré en pleine nuit pour une raison encore imprécise alors qu'il était à l'ancre. Il a laissé échapper quelque 2500 tonnes de mazout et de carburant pour navires. Ce n'est que mardi que...

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