Aléxis Tsipras doit faire voter mercredi soir un second train de mesures économiques afin d'obtenir un troisième plan d'aides. - SIPA
Le Premier ministre doit faire avaliser par les députés le deuxième plan de mesures voulues par les créanciers.
Les tests se succèdent sans interruption pour Aléxis Tsípras. Une semaine après avoir obtenu le soutien des députés de la Vouli pour un premier train de mesures économiques, le chef du gouvernement doit déjà faire avaliser le deuxième volet. La mise en place de ces mesures, voulues par les créanciers, conditionne l'ouverture des discussions pour le troisième plan d'aides d'urgence de 82-86 milliards d'euros.
Pour la session qui a débuté mercredi, l'issue du vote, attendue dans la nuit, ne faisait guère de doute. Sauf accident, le texte devrait être adopté?: la majorité de coalition gouvernementale comprenant les députés de Syriza et ceux du petit parti souverainiste Grecs indépendants (Anel) doit à nouveau pouvoir compter sur les voix des partis de l'opposition, la droite (Nouvelle-Démocratie) et socialistes (Pasok). Quant aux projets de loi soumis à l'examen, ils consistent à transposer dans la loi grecque des dispositions européennes sur le sauvetage des banques afin de préserver le contribuable du risque d'avoir à renflouer les établissements de...