Le délai a été tenu. Mardi, au petit matin, les représentants de la Grèce et de ses créanciers (BCE, FMI, Commission européenne, Mécanisme européen de stabilité) ont scellé un «accord de principe» sur un troisième plan d'aide financière, de près de 86 milliards d'euros, qui doit encore être validé politiquement par les gouvernements de la zone euro.
Déboursé sur trois ans, cet argent servira en grande partie à la Grèce à rembourser les échéances dues à la BCE, au FMI, mais aussi à soulager sa dette qui représente près de 180 % du PIB et à recapitaliser ses banques. Il ne s'agit donc pas d'injecter des dizaines de milliards directement dans l'économie en chute libre du pays (jusqu'à 4 % de récession attendue en 2015).
En échange, Athènes s'engage à entreprendre une nouvelle cure d'austérité, jugée draconienne, dès le plan validé. La ...
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