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Trafic de drogue en Grèce : l’implication de l’élite politique

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Ce n'est pas un secret, les revenus tirés du trafic d'héroïne participent au financement des groupes terroristes. L'affaire du tanker grec « Noor One » illustre l'organisation du trafic de drogue ainsi que des opérations terroristes en Europe. La Grèce s'est avérée être manipulée par les forces malveillantes sur le terrain, les représentants de l'élite locale. L'enquête du lien entre trafic de drogue et terrorisme devient donc une priorité non seulement pour Athènes mais aussi pour la communauté internationale.

Saisie record d'héroïne
En 2014, environ une tonne d'héroïne a été saisie dans un entrepôt près d'Athènes et 14 personnes ont été arrêtées, dont une dizaine d'Indiens, membres de l'équipage d'un tanker. C'était la plus grosse saisie jamais effectuée en Europe. Les agents de la police portuaire grecque ont estimé le coût de l'héroïne à près de 200 millions d'euro.
D'après les médias, l'opération de saisie a été conduite à la suite d'informations transmises par le service de police fédéral américain (DEA). Il s'agissait de l'énorme trafic d'héroïne de l'Iran en Europe. Selon DEA, 5 tonnes d’héroïne ont transité d'Iran en Turquie et d'Albanie en Europe.
Parmi les personnes arrêtées figuraient aussi des Turcs et deux Grecs, dont Makis Yiannousakis, le responsable de la société maritime grecque à laquelle appartient le bateau « Noor One ».
De nouveaux détails accablants sur l'affaire de trafic de drogue ont provoqué un séisme politique en Grèce, avec le risque d'avoir les conséquences globales.
Qui est coupable ?
Au mois de juillet, la police grecque a accusé le ministre de la Défense de s'impliquer dans l'enquête après que Pános Kamménos s'était entretenu par téléphone avec l'arrêté Yiannousakis.
Interrogé, le ministre a précisé que Yiannousakis avait de nouveau confirmé l'implication de Vangelis Marinakis, un puissant homme d'affaire et le propriétaire de la société Lambrakis Media Group (DOL), dans l'affaire de « Noor One ».
Selon ses dépositions, le PDG de l'entreprise américaine Capitale, dont Marinakis est le propriétaire, a été interpellé pour avoir transité d'une manière illégale 600 mille de dollars qui sont soupçonnés d'être les profits du trafic de pétrole dans lequel Marinakis est aussi impliqué.
« Trois ans après la saisie de « Noor One » on voit émerger de nouveaux éléments à examiner, mais il semble que l'opposition parlementaire défende les intérêts de celui qui est concerné. Il est évident qu'il y a les membres du parti la Nouvelle Démocratie qui sont payés par Marinakis, » a déclaré le ministre.
La nécessité de mener l'enquête jusqu'au bout
Il est clair que la Grèce n'arrivera pas à terminer l'enquête étant donné que l'affaire implique des représentants de l'élite locale. C'est pourquoi il lui faut le soutien de la communauté internationale pour protéger les témoins clés et mener une enquête objective. Et cela est très important non seulement pour la sécurité nationale grecque mais également pour celle du monde entier.

Liens de référence

https://theinternationalreporter.org/20…

https://www.gatestoneinstitute.org/9607…

http://fr.euronews.com/2014/06/23/grece…

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