Aller au contenu principal

Elections européennes en Grèce : les fissures d’une droite dominante

Publié dans Libération le
Le Premier ministre grec, Kyriákos Mitsotákis, au Parlement d'Athènes, le 28 mars 2024.
Légende

Le Premier ministre grec, Kyriákos Mitsotákis, au Parlement d'Athènes, le 28 mars 2024.

Face à une Europe plus rassembleuse, mais aussi plus fragile institutionnellement, le scrutin en Grèce se focalisera sur les questions nationales dans un contexte de déclin du parti au pouvoir.

Cet article fait partie du projet collaboratif Voices of Europe 2024, impliquant 27 médias de toute l'UE et coordonné par Voxeurop. D'ici au scrutin du 9 juin, nous publierons un article par pays de l'Union, pour prendre le pouls de la campagne des européennes sur tout le continent.

Au cours des cinq années écoulées depuis les dernières élections européennes, les pays de l'UE ont subi trois chocs successifs et étroitement liés : la pandémie de Covid-19, la crise énergétique et l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui s'est transformée en une guerre totale au cœur de l'Europe.

Ces trois chocs ont suscité des réponses collectives de l'UE d'une ampleur sans précédent. Quelle que soit leur efficacité, celles-ci ont rendu les politiques européennes communes très visibles dans la vie des citoyens, bien qu'avec d'énormes variations d'un pays à l'autre et un impact pas toujours positif. Les vaccins contre le Covid-19, les emprunts européens communs, les commandes conjointes de gaz naturel liquéfié (GNL), les subventions à l'électricité et l'armement de l'Ukraine contre la Russie sont autant de…

Ajouter un commentaire

Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement.