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noms de famille modifiés en 1922

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Proposé par Anonyme (non vérifié) le
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je suis un jeune français d'origine grec,et a l'affut de tout ce qui touche a la terre de mes ancetres paternelles.le berceau de ma famille se trouvait a constantinople et a l'arrivé d'attaturk au pouvoir en 1922,il semble que certains nom de famille grecs furent "latinisés" ou "turquisés",cela suite a la laicisation du pays.mais la mémoire de mes grands parents est parfois défaillante et ce en raison de leur grand age,toujours est il qu'a ce jour je porte un nom de famille qui ne sonne pas grec du tout.si quelqu'un pouvais m'en apprendre plus sur ces evenements,ou si d'autre on des histoires simmilaires,j'aimerai vraiment les connaitre.efkharistoumé kè chronias poli(un peu tard)

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Thomas Efthymiou (non vérifié)

Les paroisses orthodoxes grecques encore en service à Cons/nople peuvent adresser,en passant par notre Patriarcat, des copies d' actes de Baptême, de mariage (cas d'un de mes cousins gremains qui n'arrivait pas à prouver sa filiation, à 80 a. et après avoir servi dans l'armée grecque l'a obtenu il y a peu).
Je n'ai pu obtenir de "La mégali tou génous scholi" (dite "lycée grec") des références pour ceux des miens (garçons) qui la fréquentèrent de papiers, jusqu'ici.
Les consulats des pays d'aboutissement des réfugiés, lorsque ceux-ci s'y inscrivirent, ont parfois des renseignements: nom de famille, de baptême, prénom du père, religion (critére "d'échange"), lieu d'origine.
A Paris en 1923, l'ambassadeur Politis, devant l'afflux des réfugiés sans papiers grecs officiels demanda au Consulat de les inscrire avec deux témoins (cas de mon père). Ce sont les "énorkii hellinès". Cette affaire est complètement oubliée et volontairement ignorée (parceque ces grecs "tourkomérites" devaient être ensuite inscrits dans une ville grecque). Ce travail (les consulats tiennent les états-civils des grecs hétérochthones) n'a -à ma connaissance, et pour mon père- pas été fait.
Si vous avez du piston, peut-être vous autoriseront-ils de chercher dans les grands registres noirs, classée chronologiquement. J'y ai réussi, après longtemps, que parceque j'avais rendu un service médical à un employé...N'y comptez pas trop. On vous réclamera des numéros de vieux passeports,etc.
Les pièces de naturalisation eventuellement peuvent vous informer. Voir le "Journal officiel".
Il y a un organisme, à Athènes, qui cherche à dresser le catalogue de ces Hellénes. Je tâcherai de dépister ses références (je dois m'y inscrire...).
Les associations professionnelles grecques de Paris, maintenant inactives avaient les listes de leurs inscrits. Il y avait les Tailleurs, les Coiffeurs, Dimitra (métiers alimentaires), Orestias, etc.
Les deux paroisses Hagios Stéphanos et Hagii Kônsantinos kai Helèni tiennent les registres des cérémonies. Quant à les retrouver...
L'enquête familiale et des anciennes relations familiales sont bien plus efficaces qu'ont ne pourrait s'y attendre...
Bon courage.

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sam 12/02/2005 - 18:01 Permalien
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Thomas Efthymiou (non vérifié)

En réponse à par cyril (non vérifié)

Il y a d'autres problèmes. Je pense toujours avec une très profonde émotion au psaltis-chantre Yoldjoglou, que nous eûmes un temps à Hag. Kôn/nou. kai Hel. qui est la paroisse des Romii, fondée en 1936, restée la paroisse des "petits Grecs" de Paris.
Il était né en Cappadoce, et était fidèle à cette province byzantine, un des berceaux de la théologie grecque. Adolescent il "alla en Ville", s'tin Polin, et y apprit le chant religieux byzantin. Sa fierté de Romios lui fit traduire son nom turc en grec: il devint Odiporidis (traduction du turc).
Quand la défaite et l'exil le frappèrent, et qu'il vint en France, ne voulant pas que se perde la mémoire de ses racines anatoliennes et des siècles de joug subis par ses ancêtres, il reprit son nom en turc, pour marquer son origine. Il redevint donc Yoldjoglou...
Son fils, ami que je vois trop rarement avait été éclaireur dans la troupe des Scouts grecs de Paris fort nombreuse dans l'immédiat après-guerre, où nous nous connûmes.
A côté de son métier, ce fils s'est révélé un artiste-peintre sensible, et un bon affichiste-graphiste. Lors de sa première exposition, le nom Yoldjoglou attira l'attention de l'ambassade de Turquie, qui lui proposa un appui et de faire connaissance. Il les détrompa et a continué son chemin (yol, odos) simplifiant sa signature d'artiste en Yol, et gardant sa référence onomastique de Romios...
Je tiens ça de feu son père, de feu mes parents.

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dim 13/02/2005 - 12:50 Permalien