Les négociations qui s'éternisent entre la Grèce et ses créanciers publics font de plus en plus penser à une partie de poker menteur basée sur le bluff. Une partie qui se jouerait à deux, le gouvernement Tsipras d'un côté et de l'autre l'ensemble des créanciers.
Le quotidien FAZ a corrigé le contenu d'un entretien avec la directrice générale du FMI dont la première version montrait qu'elle considérait une sortie de la Grèce de la zone euro comme une «?possibilité?».
Une déclaration qui devrait provoquer de nombreux remous .La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde estime que "la sortie de la Grèce (de la zone euro, ndlr) est une possibilité", rapporte le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung,
Promis, juré : les ministres des finances du G7 (États-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie), réunis a Dresde (Saxe) n'ont pas parlé de la Grèce jeudi 28 mai, lors de leur première journée de travail.
C'est une véritable tempête que soulève en Grèce l'arrestation surprise, mercredi 22 avril au matin, de Léonidas Bobolas, fils de Georges Bobolas, l'un des principaux oligarques grecs.
Avec son PIB de 250 milliards de dollars, la Grèce pèse moins de 0,3 % de l'économie mondiale. Mais ce grain de sable a été le grain de sel qui a donné tout son goût aux «réunions de printemps» du FMI et de la Banque mondiale, vendredi et samedi.
"C'est clairement une voie qui ne serait ni adaptée ni recommandable dans la situation actuelle", a affirmé Christine Lagarde lors d'une conférence de presse à l'ouverture des assemblées semi-annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Washington.