La BCE a mis le couteau sous la gorge d'Athènes, mercredi 4 février au soir, en privant les banques grecques d'un important canal de financement. Dans la journée, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis était venu en personne à Francfort demander à Mario Draghi, président de la B
La Banque centrale européenne a annoncé dans un communiqué qu'elle avait décidé de priver les banques grecques de l'un de leurs canaux de financement auprès d'elle, en suspendant un régime de faveur dont elles bénéficiaient jusqu'alors.
Le nouveau ministre grec des Finances rencontre jeudi à Berlin son homologue allemand au moment où la BCE prive les banques grecques d'un important canal de financement, accentuant les craintes d'une asphyxie financière d'Athènes.
Le ministre des finances grec s'est voulu rassurant. Dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 février, Yanis Varoufakis a réagi à l'annonce faite quelques heures plus tôt par la Banque centrale européenne (BCE) de priver les banques grecques d'une de leurs sources de financement.
Lors d'une déclaration commune à l'issue d'un entretien à l'Elysée, François Hollande a prôné un dialogue «transparent» avec Athènes, où la gauche radicale, anti-austérité, vient de prendre le pouvoir.
Les nouveaux dirigeants grecs poursuivent mercredi leur tournée auprès de leurs partenaires européens, avec des étapes à Paris, Bruxelles et Francfort, après avoir affiché un esprit de compromis bien accueilli mardi à Rome.
Après avoir mis Londres et Washington dans leur poche, et lancé, dans le Financial Times, l'idée d'un échange de dettes qui a beaucoup plu aux marchés - la Bourse d'Athènes s'est envolée de 11 %, les rendements à dix ans sont repassés sous les 10 % -, les dirigeants grecs part
Le ministre grec des finances, Yanis Varoufakis, s'est rendu mercredi 4 février à Francfort, pour une visite à la Banque centrale européenne (BCE). Il y a rencontré Mario Draghi, le président de l'institution monétaire.