En Grèce, le journal de gauche Efsyndénonce des «pratiques inacceptables consistant à instrumentaliser la souffrance des réfugiés» et cite le chef du Département des affaires étrangères de l'ancien parti au pouvoir Syriza, lequel exhorte son pays à porter l'affaire au plus haut
Les garde-frontières grecques sont tombés vendredi sur 92 migrants entièrement nus, laissés à leur sort sur les rives de la rivière Evros, qui sert de frontière entre la Grèce et la Turquie. Rapidement, les autorités grecques ont accusé leurs homologues turques.
Selon le président turc Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a quitté le diner officiel du sommet européen informel pendant son discours. "J'ai fait un discours, le monsieur est apparu très mal à l'aise.
Entre Athènes et Ankara, les accalmies ne durent jamais longtemps. Lundi 3 octobre, c'est la signature d'un « protocole d'entente » pour la prospection d'hydrocarbures entre le gouvernement de Tripoli et la Turquie qui a ravivé les tensions.
La ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, se rendait à Athènes, mardi 6 septembre, après avoir effectué, la veille, une visite officielle à Ankara pour rencontrer son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu.
La Grèce paiera un "prix élevé" si elle continue de violer l'espace aérien turc et de "harceler" les avions turcs en mer Égée, a prévenu samedi le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
La menace rappelle aux grecques de douloureux souvenirs. En visite dans le nord de la Turquie, à Samsun, lors du festival des technologies aériennes, le président turc Recep Tayyip Erdogan est monté d'un cran dans l'escalade verbale des tensions envers la Grèce.