Le commissaire européen chargé des affaires intérieures et de la migration, Magnus Brunner, lors d'une réunion ministérielle européenne sur la migration à Munich, le 4 octobre 2025. ALEXANDRA BEIER/AFP
La Commission européenne a annoncé, mardi, que ces quatre pays de la « première ligne » recevront de l’aide pour répartir au moins 30 000 demandeurs d’asile dans d’autres Etats membres, afin d’alléger la « pression migratoire » pesant sur eux.
Avec le pacte sur la migration et l'asile, adopté mi-2024 et qui doit être appliqué d'ici à la mi-juin 2026, l'Union européenne (UE) avait promis à la fois de rendre plus difficiles les entrées irrégulières sur le Vieux Continent, en instaurant des procédures aux frontières, en particulier dans les pays de première entrée les plus exposés, mais également de mettre en place un mécanisme de solidarité pour que l'ensemble des autres Etats puissent leur venir en aide. Pour cette mesure de solidarité, les Vingt-Sept s'étaient entendus pour créer des « pools de solidarité », afin de répartir jusqu'à 30 000 demandeurs d'asile par an. A défaut d'accepter la relocalisationde migrants, les pays solidaires pourront aider financièrement les Etats sous pression migratoire (à hauteur de 20 000 euros par personne concernée) ou grâce à une aide en nature, à préciser.
Depuis plusieurs mois, les Etats bataillaient pour être reconnus par la Commission « sous pression migratoire », afin de bénéficier de l'aide de leurs voisins. « Chacun a son raisonnement\u2026