Skip to main content

La zone euro à nouveau face au casse-tête grec

Published in Les Echos on
A la réunion de l'Eurogroupe, jeudi à Bruxelles, la divergence d'analyse potentiellement explosive, entre les Européens et le Fonds monétaire international (FMI) sur la potion à administrer à la Grèce est apparue plus flagrante que jamais - AFP
Légende

A la réunion de l'Eurogroupe, jeudi à Bruxelles, la divergence d'analyse potentiellement explosive, entre les Européens et le Fonds monétaire international (FMI) sur la potion à administrer à la Grèce est apparue plus flagrante que jamais - AFP

Athènes n'a pas encore rempli ses engagements sur la « deuxième revue ». Le risque d'un bras de fer avec le FMI est palpable.

La Grèce, encore la Grèce. Il flottait, jeudi, un air de déjà-vu lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), à Bruxelles. Le même affichage de sérénité, malgré le fait qu'Athènes ne se plie pas aux exigences de ses créanciers et qu'une certaine urgence soit palpable. Avec, en plus, cette dimension apparue en 2015 : la divergence d'analyse de plus en plus flagrante, et potentiellement explosive, entre les Européens et le Fonds monétaire international (FMI) sur la potion à administrer au pays.

Tout n'est pourtant pas sombre au sujet des finances grecques. Grâce à une accélération de la croissance, Athènes vient en effet de publier ses comptes pour l'année 2016 et, à la surprise générale, a pu afficher un substantiel excédent primaire. Hors coût de la dette publique, l'Etat a dégagé un surplus de 4,4 milliards d'euros, là où les créanciers avaient fixé la barre à un peu moins de 2 milliards. On comprend mieux pourquoi le Premier ministre, Alexis Tsipras, s'était autorisé l'annonce d'un coup de pouce à...

Explore
Country