
Des manifestants à Athènes présentent un gâteau symbolisant les deux ans de Tsipras au pouvoir avec la mention «Mensonges, mensonges, mensonges» et le nez allongé du premier ministre grec. Crédits photo : Yorgos Karahalis/AP
En arrivant au pouvoir, il y a tout juste deux ans, le premier ministre Alexis Tsipras avait promis monts et merveilles au peuple grec. Qui a vite déchanté. L'été 2015 reste encore dans les esprits, lorsque le dirigeant du parti de la gauche radicale Syriza concluait finalement un troisième plan d'aide financière de 86 milliards d'euros avec ses homologues de la zone euro, sous la menace d'un «Grexit». Depuis, Alexis Tsipras et ses ministres sont sous l'étroite tutelle des créanciers (UE et FMI) qui suivent de très près la mise en œuvre de nombreuses réformes impopulaires pour assainir les finances publiques et rembourser la colossale dette publique qui pèse près de 180 % du PIB.
Les ministres des Finances de la zone euro devaient d'ailleurs se réunir ce jeudi, à Bruxelles, pour tenter d'avancer sur des dossiers qui fâchent toujours. Et ainsi éviter au maximum une nouvelle crise grecque en cette année riche en élections. Le gouvernement d'Alexis Tsipras ne s'est pas contenté de suivre à la lettre les objectifs des créanciers publics mais, selon ses détracteurs, il aurait même fait du zèle. Le gouvernement a réussi à imposer six fois plus de taxes que celles demandées,...