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Plan d'aide à la Grèce : Tsipras veut aller vite

Published in Le Figaro on
Alexis Tsipras entouré de son nouveau gouvernement. Crédits photo : Yannis Liakos/AP
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Alexis Tsipras entouré de son nouveau gouvernement. Crédits photo : Yannis Liakos/AP

C'est un peu l'histoire du bâton et de la carotte, et le premier ministre grec Alexis Tsipras le sait. Prévue à l'automne, la première évaluation du plan de sauvetage de 86 milliards d'euros de la Grèce par les créanciers (UE, FMI), devra être «positive». Sinon, la renégociation de la dette du pays sera reportée. Or, c'est une question fondamentale pour les Grecs. Contraint d'accepter ce plan impopulaire cet été, sous la menace d'une faillite du pays, le premier ministre avait alors revendiqué l'obtention d'un «allégement» de la dette.

«Il faut rapidement appliquer ce que nous avons convenu avec les créanciers afin d'achever la première évaluation du programme» et ainsi «commencer à discuter de la réduction de la dette», a ainsi demandé, vendredi, Alexis Tsipras lors du premier conseil des ministres depuis les élections du 20 septembre.

Jugée insoutenable, la dette grecque représente aujourd'hui près de 180 % du PIB du pays, minant ainsi davantage la confiance des investisseurs. En aucun cas, les négociations ne déboucheront sur un effacement partiel, car les Européens l'ont exclu. C'est sur un allongement des périodes de remboursement et des délais de grâce que...

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