
Euclide Tsakalotos, le ministre des Finances grec Crédits photo : Yiannis Liakos/AP
La nouvelle a pris par surprise. La Grèce aurait connu une forte croissance au deuxième trimestre, malgré des négociations extrêmement tendues entre Athènes et ses créanciers pour l'octroi d'un nouveau plan d'aide financière avec, en ligne de fond, un Grexit qui se rapprochait. Jeudi, l'agence nationale des statistiques (Elstat) a en effet annoncé une hausse inattendue de 0,8 % du PIB au deuxième trimestre, par rapport au premier, alors même que les économistes prévoyaient une contraction.
Inattendue, cette bonne surprise doit toutefois être prise avec beaucoup de précaution car aucune explication n'a été fournie par l'agence statistique. Ces chiffres seront de surcroît révisés le 28 août. En outre, elle concerne la période qui a précédé la fermeture des banques en Grèce ainsi que la restriction des flux des capitaux à la fin du mois de juin.
«La situation va se détériorer au troisième trimestre», assure un économiste pour qui «la Grèce sera toujours en récession en 2015, évaluée aujourd'hui à 2,1 % du PIB, même si celle-ci devrait être moins forte que prévue». Cette annonce ne devrait donc pas avoir d'impact sur la finalisation des négociations du plan de...