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La justice grecque ouvre une enquête préliminaire dans l'affaire Kenteris-Thanou

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Le procureur du tribunal de 1e instance d'Athènes, Dimitris Papangelopoulos, a commencé vendredi à entendre des témoins pour éclaircir l'affaire des champions olympiques, Costas Kenteris et Katerina Thanou qui, en raison de leur hospitalisation à la suite d'un accident de moto, selon leurs dires, ne se sont pas présentés la veille de l'ouverture des JO d'Athènes (13 août) à un contrôle antidopage, ce qui leur a valu de comparaître devant la commission de discipline du CIO mardi dernier.


Ainsi qu'il l'avait demandé, il y a quelques jours, M. Papangelopoulos a reçu le rapport du commissariat de police de Glyfada sur l'accident et l'expertise de la moto, alors que par ailleurs il a été confié aux procureurs, Spyros Mouzakitis et Athina Theodoropoulou, le soin d'ouvrir une enquête préliminaire, à la fois sur les conditions de l'accident de moto et sur la question du dopage ou non des athlètes.

Ce dossier devrait en fait être recoupé avec les éléments d'autres dossiers concernant des affaires d'usage et de vente de produits prohibes - notamment des plaintes de joueurs de l'équipe grecque de football AEK a propos de substances pharmaceutiques interdites que leur aurait proposé l'homme d'affaires et entraîneur de Kenteris et Thanou, Christos Tzekos.

Il y aurait également le témoignage d'un simple particulier qui, au cours d'une séance d'entraînement dans un centre privé de gymnastique, se serait vu administré un produit fabriqué par la société de M. Tzekos. Or, ce produit avait été antérieurement saisi et soumis à analyse à l'Office national du Médicament (EOF), lequel avait mis en évidence des substances anabolisantes dangereuses pour la santé. En conséquence, une amende de 15.000 euros avait été imposée alors à M. Tzecos.

Cette information a été confirmée vendredi par le ministre d'Etat et porte-parole du gouvernement, Theodore Roussopoulos, qui a précisé aussi que lundi dernier le Secrétaire Général du ministère de la Santé avait transmis au ministre, Nikitas Kaklamanis, un rapport sur un médicament en vente non autorisée de la société de M. Tzecos, avec ci-jointe la décision en date du 15.07.2003 de l'EOF demandant la destruction de 641 boites de ce médicament. C'est ainsi que le ministre, le lendemain, avait fait déposer ces rapports sur le bureau du procureur M. Papangelopoulos.

Vendredi, et sur mandat ministériel, des experts de l'EOF, se sont rendus au siége de la société de M. Tzecos et à ses dépôts pour y trouver les portes fermées. Une deuxième visite dans l'après-midi mettait en évidence des centaines de préparations qui auraient dû être détruites selon la décision de l'année dernière. Selon les estimations des experts, des préparations similaires circuleraient dans les Clubs de gym de plusieurs pays dans l'Europe.

i-GR/ANA

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