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ANALYSE - Son parti, Nouvelle Démocratie, a dominé les élections législatives avec plus de 40 % des suffrages, soit 20 points devant la gauche radicale d'Alexis Tsipras. Peut-il inspirer d'autres reconquêtes?
Les conservateurs grecs ont emporté dimanche une très large victoire aux élections législatives. Plus de 40 % des électeurs ont accordé leur voix au parti Nouvelle démocratie du Premier ministre sortant, Kyriakos Mitsotakis, 55 ans.
Parmi les rivalités historiques, certaines semblent immuables. «Ennemies héréditaires», Turquie et Grèce se regardent en chiens de faïence alors que leurs trajectoires se croisent ou se confondent, émaillées de tensions.
Dans les rues d'Athènes, quelques affiches rappelaient lundi les élections législatives de la veille, à l'issue d'une campagne atone. «Nous savons que nous pouvons apporter le changement», affirme la pancarte du parti de la gauche grec Syriza.
Le premier ministre grec sortant, Kyriakos Mitsotakis, qui a remporté une large victoire aux élections législatives, a appelé lundi à un nouveau scrutin afin de tenter de s'assurer une majorité absolue.
Le premier ministre sortant a annoncé souhaiter de nouvelles élections législatives «le plus vite possible, peut-être le 25 juin», pour confirmer sa victoire et s'assurer une majorité absolue.
Le parti de droite du Premier ministre sortant est arrivé en tête des élections de dimanche en Grèce, selon des sondages réalisés à la sortie des urnes, mais Kyriakos Mitsotakis pourrait avoir des difficultés à former un gouvernement stable faute de majorité absolue.
La Nouvelle-Démocratie, au pouvoir depuis quatre ans, recueillerait entre 36 et 40% des voix devant le parti de gauche Syriza de l'ancien chef de gouvernement Alexis Tsipras qui obtiendrait entre 25 et 29% des suffrages, selon ces sondages publiés à la fermeture des bureaux de vote par les chaîne
Kyriakos Mitsotakis a revendiqué sa victoire.
Au lendemain de la large victoire de la droite lors des élections législatives, la Grèce se dirigeait lundi vers un nouveau scrutin voulu par le Premier ministre sortant Kyriakos Mitsotakis pour tenter de s'assurer une majorité absolue.