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Le jeune rescapé fait partie de la centaine de migrants qui ont été secourus dans la nuit du 13 au 14 juin par les gardes-côtes grecs après que leur bateau parti de Libye avec près de 750 hommes, femmes et enfants a sombré.
"Mort en mer", titrait l'éditorial du grand quotidien pakistanais Dawn lundi 19 juin.
Appelons les choses par leur nom. Le principal responsable de la tragédie en Méditerranée, où des centaines d'hommes et de femmes ont perdu la vie, est l'Union européenne (UE) et certains de ses pays membres.
Le naufrage d'un bateau de migrants mercredi 14 juin avec des centaines de personnes à bord, au large de la Grèce, a soulevé de nombreuses questions sur les responsabilités des autorités.
RÉCIT - Le naufrage le plus meurtrier de ces dix dernières années met en cause les gardes-côtes grecs, mais aussi Frontex et l'Europe.
78 corps ont été retrouvés, mais il faut s'attendre au total à plus de 500 morts. Une tragédie qui rappelle la mort de 800 migrants en 2015, le naufrage le plus meurtrier recensé à ce jour.
Alors que 78 corps ont été retrouvés et 104 hommes secourus, les autorités craignent que le bilan ne soit bien plus lourd. Neuf personnes soupçonnées d'être des passeurs ont été arrêtées
Alors que les recherches d'éventuels survivants se poursuivaient jeudi, neuf Égyptiens soupçonnés d'être des passeurs ont été arrêtés en Grèce, après le naufrage d'un bateau de migrants au large des côtes grecques qui pourrait avoir fait des centaines de morts.
Qu'observez-vous en Méditerranée centrale ?
Les individus arrêtés à Kalamata, le port de la péninsule du Péloponnèse où ont été acheminés les rescapés, sont soupçonnés de «trafic illégal» d'êtres humains, selon l'agence grecque ANA.