Libye

Le Conseil de l'Europe, vigie des droits de l'homme sur le continent, a appelé la Grèce à clarifier le rôle de ses gardes-côtes dans le naufrage d'un bateau de migrants qui a fait des centaines de morts mi-juin.

Choqué par la nouvelle tragique du naufrage qui a fait plusieurs centaines de victimes au large de la Grèce. Choqué et indigné, comme tout humain normalement constitué. Honteux aussi pour mes semblables qui ont laissé une telle tragédie - pourtant évitable - se produire.

L'Agence européenne de gardes-frontières avait proposé son soutien aérien aux autorités grecques dans la recherche d'un chalutier surchargé de migrants. Athènes n'a pas répondu

Dans la nuit du 13 au 14 juin, un navire vétuste en provenance de Libye a fait naufrage au large de la côte grecque, faisant au moins 82 morts et des centaines de disparus au large de la Grèce.

Dix jours ont passé et des centaines de familles sont toujours à la recherche de leurs proches, disparus lors du naufrage meurtrier survenu au large des côtes grecques, dans la nuit du 13 au 14 juin.

Les bureaux de vote grecs ont ouvert leurs portes ce dimanche, pour un second scrutin législatif en moins d'un mois. Il ne déchaîne ni passion, ni débat sur les grandes politiques du pays, notamment celle migratoire, alors qu'un naufrage provoquant des centaines de morts a eu lieu

Des centaines de femmes, d'enfants, et d'hommes ont disparu dans la fosse océanique Calypso, tranchée abyssale de 5000 mètres, la plus profonde de la Méditerranée.

Derrière les barreaux du camp ultra-sécurisé de Malakasa, au nord d'Athènes, les 104 survivants du naufrage survenu dans la nuit du 13 au 14 juin au large de la péninsule du Péloponnèse, en Grèce, auraient reçu l'ordre de ne pas parler des circonstances de la catastrophe.

La justice grecque a inculpé neuf ressortissants égyptiens pour «trafic illégal» d'êtres humains et «homicide par négligence». Ils seraient impliqués dans le naufrage meurtrier du 14 juin dernier

« Mon cauchemar n'a pas encore pris fin », raconte, apeuré, Samir (tous les prénoms ont été changés pour assurer la sécurité des réfugiés et de leurs familles).