
Les manifestants face aux forces de l'ordre, lundi soir à Athènes, près du parlement national. © Costas Baltas/Reuters
Le gouvernement a vu «sa popularité s'effondrer», rappelait Le Temps à la fin de 2017, et «la casse sociale provoquée par l'amputation massive des retraites et de l'assurance maladie depuis 2010 [en Grèce] continue de doper les scores du parti d'extrême droite Aube dorée, prompt à surfer sur la crise des migrants». Ce n'est donc pas fini: convalescence oblige, les députés grecs ont entériné lundi soir un projet de loi prévoyant des réformes budgétaires et touchant aux domaines de l'énergie et du travail. Ces mesures ont été réclamées par les créanciers internationaux en échange d'un déblocage de nouvelles tranches d'aide, indique l'ATS.
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Cette loi «fourre-tout» ouvre certaines professions jusqu'alors verrouillées, restructure les allocations familiales et relève de 33% à plus de 50% le seuil de voix qu'il faudra avoir dans le personnel d'une entreprise pour appeler à la grève. Les chefs d'entreprise et les créanciers internationaux espèrent ainsi limiter la fréquence des arrêts de travail et améliorer la productivité, qui est, en Grèce,...