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Le SIDA fait des ravages en Grèce. 25% d'augmentation en 2005

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Les cas de SIDA ont présenté une augmentation de 25% en Grèce en 2005 par rapport à 2004, selon les données fournies par le président du Centre de contrôle et de prévention des maladies infectieuses (KEELPNO), Angelos Hatzakis, lors de son entretien jeudi avec le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Evripidis Styliandis, et le directeur exécutif de ONUSIDA, Peter Piot. M. Piot a également rencontré le nouveau ministre de la Santé, Dimitris Avramopoulos avec lequel il s'est entretenu des programmes de prévention pour la Grèce et les Balkans.


MM. Stylianidis et Piot se sont entretenus des moyens de promouvoir une coopération plus étroite dans la région des Balkans, de la mer Noire et de l'Afrique Subsaharienne, "région ou le SIDA est un véritable fléau, tandis que dans les Balkans et les pays de la mer Noire le problème du SIDA se maintient à un niveau relativement bas, bien que la pauvreté et le trafic illégal des êtres humains contribuent à une propagation rapide", ainsi que l'a souligné l'officiel onusien.

M. Stylianidis a souligné que la Grèce a donné ces 6 dernières années environ 3,5 millions d'euros à la "lutte mondiale contre le SIDA", alors que des dépenses de l'ordre de 600.000 euros sont prévues pour 2006 dans le cadre de ONUSIDA. "Notre but est que chaque citoyen grec fasse preuve de sensibilité face au problème du SIDA, s'informe et informe et surtout se tienne aux côtés de ceux qui n'ont pas les moyens de faire face à ce problème", a souligné M. Stylianidis.

Concernant la Grèce, selon M. Hatzakis, il y a une recrudescence de la maladie avec 25% d'augmentation en 2005, alors que sa progression semblait marquer en arrêt après une poussée en 1999, voir diminuer parmi la population homosexuelle. 248 nouveaux cas étaient déclarés au 1er semestre 2005 contre un total de 436 en 2004, la majorité étant des hommes (72,2%). Le plus inquiétant est que dans 34,7% des cas l'origine de l'infection restait indéterminée, alors que les cas de propagation parmi les homosexuels se situant à 48%, et 3% étant des usagers des drogues par injection intraveineuse. Ce sont les ages entre 25-44 ans qui sont les plus touchés.

Du travail en perspective pour le nouveau ministre de la Santé, Dimitris Avramopoulos, qui encore sous l'empreinte de son ex-ministère du Développement touristique, déclarait lors de sa rencontre avec Peter Piot que "la santé n'a pas de frontières". Plus sérieusement, M. Avramopoulos a dit que "la santé exige des décisions politiques pour que les programmes puissent être appliqués et pour que soit placée sous contrôle cette maladie". On attendra voir.

De son côté, le Dr. Piot a souligné que "2006 est une année critique pour le SIDA, étant donné que quelque 65 millions de personnes sont atteintes de cette maladie qui devient un des plus grands problèmes auquel doit faire face l'humanité". "Je suis venu en Grèce pour discuter avec le ministère compétent et les services de santé d'un cadre de coopération, tant pour la Grèce que pour les Balkans, l'Est de l'Europe et bien entendu l'Afrique. Il faut que tout le monde comprenne que le SIDA nous concerne tous et exige que nous soyons tous informés", a conclu le Dr Piot.

i-GR/ANA

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