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Cosco la poursuite des investissements

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Proposé par Anonyme (non vérifié) le
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Bonjour,

Un accord a été signé ce jeudi 27 juin 2013 à Athènes entre le géant du fret maritime Cosco et le président de l'organisme du port du Pirée (OLP) visant à l'expansion des investissements de la compagnie chinoise dans le plus grand port grec, situé près d'Athènes.
L'accord comprend "l'expansion du terminal III du Pirée d'un coût de 224 millions d'euros, la construction dans les mêmes lieux d'un nouveau terminal pour des cargos pour le compte de l'Olp, et la construction d'un port touristique et de pêche à la commune proche de Perama", a indiqué un communiqué du ministère de la Marine marchande.
"Aujourd'hui nous mettons les bases pour continuer notre coopération qui va augmenter le nombre de conteneurs, créer plus d'emplois... renforcer Le Pirée et tonifier l'économie", s'est félicité le ministre de la Marine Marchande Miltiadis Varvitsiotis, cité dans ce communiqué.
Plongée dans une récession inédite depuis six ans, la Grèce mise sur la poursuite de la coopération avec la Chine, entamée en 2008 via Cosco qui est déjà le principal acteur du port du Pirée grâce à une concession de 35 ans sur deux terminaux de marchandises.
"L'investissement du Cosco est la pièce angulaire de la coopération stratégique entre la Chine et la Grèce et la Chine, deux pays avec une grande tradition dans la marine marchande", a indiqué pour sa part le ministre des Affaires étrangères Evangelos Venizelos.
Pour exprimer "la reconnaissance profonde de la Grèce" vis-à-vis Cosco, M. Venizelos a décoré le capitaine Wei Jiafu, président du groupe, en visite à Athènes, et souhaité "la poursuite des investissements".
Lors des entretiens successifs avec le Premier ministre grec, Antonis Samaras, qui s'était rendu en Chine en mai, le chef de l'Etat grec Carolos Papoulias et de nombreux ministres, M. Wei s'est dit optimiste sur "la poursuite de coopération dans le domaine des transports ferroviaires et l'expansion du troisième terminal du Pirée".
"L'activité est très intense au deuxième terminal du Pirée, 170 bateaux arrivent chaque mois, non seulement des bateaux de Cosco mais des bateaux d'importantes compagnies maritimes", a déclaré M. Wei.
Il s'est engagé à soutenir l'économie grecque et s'est dit confiant dans la sortie du pays de la crise économique. "Je crois que la Grèce sera le premier pays qui connaîtra la relance", a-t-il souligné, tiens donc !
L'attrait du Pirée a été renforcé depuis la décision en mars du géant américain de l'informatique Hewlett Packard d'en faire son principal centre de distribution pour l'Europe du sud-est.

La nouvelle économie prend forme un peu plus....

Alison

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SARVANIC (non vérifié)

Bonjour ,on va demander au peuple grec de faire encore et encore des économies pour sauver non pas la Grèce mais l'aide à la Grèce .Je crois que malheureusement que le bout du tunel est encore loin pour l'indépendance de la nouvelle colonie de la troika et des financiers . La troïka réclame de nouveaux efforts du gouvernement grec, notamment dans la fonction publique et la santé. Mais rien ne semble pouvoir sauver un plan d'aide qui part en lambeaux.

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L’histoire de la Grèce dans cette crise de la dette européenne prend des allures d’éternel retour. L’ouverture ce lundi des négociations entre la troïka, formée de représentants du FMI, de la Commission européenne et de la BCE, et le nouveau gouvernement Samaras II qui vient d’émerger après le retrait de la coalition du petit parti de centre-gauche Dimar, s’annonce houleuses. Déjà lundi matin, un haut fonctionnaire du ministère des Finances indiquait au quotidien grec Kathimerini que les discussions étaient « réellement difficiles. »

Nouveaux « efforts »

L’équation est toujours la même : la Grèce a certes fait des « efforts » et devrait être en mesure, malgré une récession qui se poursuit, de revenir à l’équilibre de ses comptes primaires (hors service de la dette) à la fin de l’année. Mais ceci ne sera pas suffisant pour lui permettre d’avancer sans l’aide européenne l’an prochain, date prévue de la fin du programme d’aide. Du coup, la troïka réclame de nouveaux « sacrifices » au gouvernement grec. Au menu : le licenciement de 15.000 fonctionnaires supplémentaires d’ici à la fin de 2014 et la mise dans un « programme de mobilité » de 12.500 autres, mais aussi la restriction des dépenses de l’organisme d’assurance-maladie.

Le gouvernement prêt à fermer des hôpitaux

Antonis Samaras va sans doute tenter d’alléger la facture. Il pourra toujours afficher la crainte de nouvelles élections après le retrait de Dimar. Si le Pasok imite ce parti, il faudra voter à nouveau et ce sera de nouvelles sueurs froides pour les Européens. Mais ces derniers savent bien que le Pasok, actuellement donné à 6 % dans les sondages, ne commettrait pas ce qui ressemblerait à un suicide politique. Du coup, les ministres ont déjà commencé à préparer l’opinion à de nouvelles coupes. Dimanche, le ministre de la Santé Adonis Georgiadis a indiqué qu’il était « prêt à fermer des hôpitaux, s’il le faut. »

A la clé : 8,1 milliards d’euros

L’enjeu est, il est vrai, vital pour la Grèce : il s’agit de parvenir avant la réunion de l’Eurogroupe lundi prochain à un accord afin de débloquer l’échéance de 8,1 milliards d’euros nécessaire au maintien à flots du pays. Mais la troïka veut conserver des moyens de pression sur Athènes et réfléchirait à répartir cette somme en plusieurs versements.

Un programme d’aide en lambeaux

L’ennui, c’est que même avec ces nouveaux efforts, le compte risque de n’y être toujours pas. En réalité, le programme d’aide semble prendre l’eau de toutes parts. D’abord, donc, parce que l’Etat grec ne sera pas financièrement autonome en juillet 2014, à la fin du programme officiel. D’autant que les prévisions de croissance du FMI ont été révisées à la baisse par rapport à ceux du programme. De l’aveu même du FMI, il manquerait en 2014 et 2015 pas moins de 11,1 milliards d’euros à la Grèce pour finir ses fins de mois.

Ensuite, parce que le programme lui-même devrait manquer de fonds. Le Financial Times a, la semaine dernière, évalué à 3 à 4 milliards d’euros l’écart entre les besoins d’ici 2014 et les ressources programmées pour cette aide du FESF-MES. Car les sommes versées à Athènes sont très en avance sur le programme prévu. Au premier trimestre, on a ainsi versé 27,4 milliards d’euros contre 13,6 milliards d’euros prévus dans l’échéancier de départ.

La mauvaise volonté des banques centrales de la zone euro

Enfin, en fin d’année 2012, l’Eurogroupe avait demandé aux banques centrales nationales de prolonger la maturité des titres grecs qu’elles détenaient jusqu’en 2016 au moins. Ceci aurait permis, sur cette même période de reporter le paiement de 5,6 milliards d’euros. Voilà qui est loin d’être négligeable pour le budget hellénique. L’ennui, c’est que les banques centrales nationales refusent cet accord. Elles devraient s’en tenir à l’engagement pris en février 2012 de reverser à Athènes les bénéfices engrangés sur les titres grecs, soit une valeur estimée à 1,8 milliards d’euros. Le budget grec risque rapidement de ne pas résister à ce nouveau coup.

Payer à nouveau pour Athènes ?

Cette attitudes des banques centrales est révélatrice : plus personne ne veut payer pour la Grèce. Mais l’Europe n’aura pas le choix : un troisième plan de sauvetage et une nouvelle annulation de dettes semblent inévitables. En veut-on une preuve ? Le fonds américain Japonica a annoncé ce lundi matin réviser à la baisse le prix auquel il envisage d’acheter les 3 milliards d’euros de titres grecs qu’il a annoncé vouloir acheter. En bref, il s’attend clairement à une nouvelle restructuration. Et plus on attend, plus l’affaire sera douloureuse. Les deux premiers plans de sauvetage auraient dû servir de leçon. Cela n’a pas été le cas, apparemment. On préfère tenter de sauver la face à coup de nouveaux plans de rigueur aussi durs qu’inutiles. La zone euro va rapidement devoir montrer sa détermination à maintenir ou non Athènes en son sein. Et à payer pour cela

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mer 03/07/2013 - 21:40 Permalien
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SARVANIC (non vérifié)

En réponse à par SARVANIC (non vérifié)

Où sont passés les 200 milliards destinés au « sauvetage » de la Grèce ?

Par Agnès Rousseaux (19 juin 2013)

Où sont passés les 207 milliards d’euros débloqués par l’Union européenne et le FMI depuis 2010, dans le cadre des « plans de sauvetage » de la Grèce ? Ont-ils vraiment servi au peuple grec ? L’association Attac Autriche s’est penchée sur le détail des versements des deux programmes, validés le 2 mai 2010 et le 21 février 2012 [1]. Résultat : les principaux destinataires sont les banques grecques (à hauteur de 58 milliards d’euros) et les créanciers de l’État grec (pour 101 milliards), principalement des banques et fonds d’investissement.

Au moins 77% de l’aide européenne a donc bénéficié, directement ou indirectement, au secteur financier ! Seuls 46 milliards, parmi les prêts accordés par les créanciers internationaux et européens, ont servi à renflouer les comptes publics de la Grèce. Pendant la même période, l’État grec a payé 34 milliards d’euros, rien que pour les intérêts de sa dette.

Le gouvernement allemand a rejeté les conclusions de cette étude, expliquant que tous les Grecs ont profité du fait que les créanciers du pays n’aient pas fait faillite. Grâce aux plans européens, la Grèce a eu plus de temps pour mettre en œuvre des réformes, ce qui a profité à l’ensemble de sa population, selon Berlin. Les Grecs, asphyxiés par les mesures d’austérité liées à ces crédits internationaux, apprécieront.

Ces données sont-elles accessibles aux citoyens grecs et européens ? Attac a réalisé un travail de fourmi pour récolter ces informations. Et quelques angles morts subsistent. « Il n’y a pas de documentation officielle sur l’utilisation de cette tranche », peut-on lire sur le récapitulatif réalisé par l’association, à propos d’un versement de 3 milliards d’euros, en mars 2012, par le Fonds européen de stabilité financière (FESF). Ou « l’utilisation de cette tranche n’a pas pu être reconstituée », à propos de 8 milliards d’euros accordés par l’Eurozone et le FMI, en mars 2011. Question transparence aussi, la Troïka (FMI, Banque centrale européenne et Commission européenne) a visiblement de sérieux progrès à faire.

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jeu 04/07/2013 - 20:31 Permalien
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Alison (non vérifié)

En réponse à par SARVANIC (non vérifié)

Bonjour Sarvanic,

tout le monde sait ou sont passé 'les aides" ;) Le sud Europe tel qu`il fut appartient au passé, les citoyens découvrent petit a petit l`ampleur des dégâts car la gangrène monte vers le nord désormais...

Pendant ce temps le système qui c`est mis en place il y a quelques années dans ces pays (Grèce, Espagne etc...) continue et réitère de la même manière cette stratégie non pas en Asie, en Afrique mais bien plus poche, Bulgarie, Roumanie et surtout la république Tchèque qui voit arriver et accueille a bras ouvert les "nouveaux investisseurs", les marchands de rêves. Curieusement d`ailleurs certain établissement bancaire français ou du moins leur filiales passent directement de Grèce a ces anciens pays européens mais qui n`ont pas encore l`Euro... Je vous laisse devinez.

L`Europe se créée petit a petit mais il est bien difficile de le faire avec les diversités économiques et culturelles qui existaient auparavant. Par contre la solution est l`appauvrissement générale de tous les pays anciens, nouveaux et ceux a venir dans l`U-E, il estr facile de comprendre pourquoi.
Sarvanic, jeter un œil sur les futurs forages en mer au large de la Crète qui vont débuter en 2014, une holding norvégienne.....

Les citoyens européens vont connaitre un bouleversement sans précédent dans leur histoire, cela ce fait avec le temps un peu a la manière d`un cancer qui ronge, sans arme, sans réel violence telle une guerre. Le soucis ? Essayez d`expliquer cela autour de vous et vous comprendrez que c`est irrémédiable.
Beaucoup de personne imagine révolution, Printemps etc... mais oublie que le patriotisme, la solidarité ont disparu car le matérialisme l`a remplacé et a engendré égoïsme, individualisme.
Vous comptez sur les jeunes ? Couper leur portable, internet, Facebook, Twitter etc.. Pour le reste n`y compter pas trop, Les plus malins fuient, les autres seront les esclaves de demain.

Alison

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ven 05/07/2013 - 19:01 Permalien
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Alison (non vérifié)

En réponse à par Alexandre 14 (non vérifié)

Bonjour Alexandre,

depuis 2012 la société norvégienne Petroleum Geo-Services (PGS) effectue des forages d’exploration dans l’ouest et le sud de la Grèce, au large de la Crète et en mer Ionienne.
Petroleum Geo-services a signé en septembre 2012 un contrat d’exploration avec le gouvernement Grecque.

PGS effectue des relevés sismiques dans les zones avec des caractéristiques spécifiques, les résultats de l'évaluation des données sera achevée en Décembre 2013, Janvier 2014.

Regardez ce document même si il date (01/2012) pour comprendre que cette endroit de la Méditerranée est une gigantesque réserve:

http://www.pytheas.net/docs/20120119%20…

Le cote géostratégique dont j`ai souvent parlée expliquant que la Grèce ne sortira jamais de l`Euro, qu`elle sera toujours financée tient simplement a cette potentialité de milliard d`Euro !
Quelques exemples suite au recherche de PGS: 200 millions de barils de brut se trouveraient dans les réserves du golfe de Patras. 80 autres millions de barils reposeraient dans le secteur de Ioannina (au nord) et 3 millions dans les environs de Katakolo soit plus de 14 milliards d’euros sur les quinze prochaines années et bien sur ce n`est pas tout si vous observé les cartes de relevés dans le document ci dessus. On comprend aussi cette "Guerre" des détroits" tant convoité par les européens, les Russes, les chinois.
La Grèce n`a pas les moyens technique d`exploiter cette immense richesse alors il n`est pas difficile d`imaginer que l`appel d`offre qui sera lancée tombera ou chez les russes ou chez les norvégiens tout deux grands spécialistes de la recherche en mer et surtout en grande profondeur.

Les russes viennent de signer un contrat mirobolants avec la Chine pour l`exploitation de leur ressources dans le nord de la Russie et ces derniers on aussi un contrat avec PGS pour des forages en Arctique. Si l`exploitation du pétrole de méditerranée tombait aussi du coté russe je vous laisse imaginer qui aurait le monopole de l`énergie pour les prochaines années,

Le bras de fer va se jouer dans peu de temps entre l`Europe et la Russie, Chypre et sa mis en garde bancaire récente n`est qu`un tour de passe passe de l`Europe pour freiner les investissements de l`Est.
Les 'printemps' arabes, la Syrie, la Libye etc... font partie de cette guerre du contrôle de l`énergie avec une déstabilisation des anciens magnats du pétrole et du gaz.

Alison

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mar 09/07/2013 - 01:23 Permalien
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Alizee (non vérifié)

En réponse à par Alexandre14 (non vérifié)

Française je m'intéresse assez à l'économie internationale et la crise en Grèce bien sur est un sujet brulant. Je suis tombée sur une discussion affichant différentes vidéo [url=http://www.videobourse.fr/forum-forex/v…]
On autant autant de bonnes choses optimistes que de mauvaises choses.
Mais on entend partout depuis ce matin "la Grèce devrait dans 6 ans retrouver sa situation d'avant crise". Ce dont je doute.
Qu'en pensez vous, ?

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mar 17/09/2013 - 17:59 Permalien
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Alison (non vérifié)

En réponse à par Alizee (non vérifié)

Bonjour Alysee,

Sur mon post précédent du 09/07/2013 j`écrivais ceci:

"Le bras de fer va se jouer dans peu de temps entre l`Europe et la Russie, Chypre et sa mis en garde bancaire récente n`est qu`un tour de passe passe de l`Europe pour freiner les investissements de l`Est."

Quand est il aujourd’hui ?

Les Russes ont désormais leur mot à dire dans la gestion de la Bank of Cyprus, premier établissement bancaire de Chypre, conséquence paradoxale des réticences européennes à un plan de sauvetage complet en raison de soupçons de blanchiment d’argent sale d’origine russe.
Le 10 septembre, six Russes ont été élus au conseil d’administration de la BoC lors d’une réunion historique des actionnaires, notamment ceux dont les comptes ont été ponctionnés en vertu du plan de sauvetage européen, une première dans l’histoire de la banque.
Ces élections ne devraient pourtant étonner personne, étant une conséquence naturelle des mesures draconiennes imposées par le plan de sauvetage européen de 10 milliards d’euros.

En échange de ce sauvetage, Chypre a dû dégager 13 milliards d’euros grâce à une série de mesures, dont le démantèlement de la seconde banque de l’île, Laïki, et une ponction de 47,5 % des comptes de la Bank of Cyprus dont le solde était supérieur à 100 000 euros
Cette restructuration du système bancaire a impliqué la transformation des déposants en actionnaires !
Les Russes à la tête de la plus grande banque de l’île, c’est une conséquence du plan, alors la réponse aux dirigeants européens c’est “on récolte ce que l’on sème.
Tout au long des négociations avec les bailleurs internationaux, Chypre a été dépeinte particulièrement par l’Allemagne comme une immense machine à blanchir l’argent sale venu de Russie.
Les banques ont été accusées de ne pas poser de questions aux riches oligarques venus déposer leurs liquidités dans les banques de l’île. Et les Chypriotes sont persuadés que c’est pour cette raison que les bailleurs ont fait en sorte que l’île soit le seul membre de la zone euro où les comptes supérieurs à 100 000 euros se voient taxés.
L`ironie de l’histoire, ce sont les conditions du plan qui ont offert aux Russes le statut de sauveurs, pour la première fois, des non-Chypriotes sont à des postes de direction à la Bank of Cyprus.
Obliger les investisseurs russes à devenir actionnaires les ancre encore plus qu’avant dans l’économie. La seule personne plus liée à un pays qu’un déposant, c’est un actionnaire.

La Banque centrale de Chypre doit cependant encore approuver les nominations, dont celle du nouveau vice-président, Vladimir Strzhalkovskiy, qui serait un ancien agent du KGB et un ami proche du président russe Vladimir Poutine, tiend tiens... et l’ancien PDG de Norilsk Nickel, le plus grand producteur de nickel au monde.
La santé de la Bank of Cyprus est un élément essentiel de l’économie de l’île, le capital social de l’établissement s’élève à 4,7 milliards d’euros, dont 81,4 % sont détenus par 21 000 déposants devenus actionnaires par le biais du plan de sauvetage.
Le plus gros groupe d’actionnaires est celui des déposants de la Laïki avec 18,1 %, puis viennent les hommes d’affaires russes et ukrainiens, à hauteur de 12 à 15 %.

Poutine est entrain de gagner la bataille de l`énergie. L`ambition récente de l`occident a vouloir déstabiliser le pouvoir Syrien afin d`atteindre l`Iran a démontrer que le président russe est l`homme fort du moment. Plus encore, a travers Chypre il vient de mettre l`aide russe en concurrence avec le FMI et la BCE. Sacré joueur d`échec Vladimir !

Moscou et Nicosie viennent de signer l’assouplissement du crédit de 2,5 milliards d’euros accordé en 2011 par Moscou au gouvernement chypriote, c’est au tour du FMI de faire preuve de largesses envers Chypre.
L’enjeu final du dossier ? Les licences accordées par Nicosi au majors pétrolières en vue d’explorer et d’exploiter les immenses champs gaziers off-shore de Tamar et de Leviathan, au demeurant fort prometteurs.
Le FMI a ainsi annoncé lundi avoir versé 84,7 millions d’euros à Chypre, annonce faisant à l’audit des comptes du pays mené par ses créanciers (FMI, Union européenne et BCE), après avoir reçu une aide financière internationale en mars dernier de 10 milliards d’euros, dont 9 à la charge de la zone euro. Le tout comme il se doit en échange de son engagement à prendre des mesures drastiques en vue de restructurer son secteur financier.

Fin août, le gouvernement russe avait quant à lui donné son feu vert à de nouvelles conditions du prêt accordé à Chypre, le taux d’intérêt devant être réduit dans ce cadre de 4,5 % à 2,5 %. Autre concession obtenue par la partie chypriote : l’étalement du remboursement en huit versements à partir de 2016 au lieu d’un seul initialement prévu, lesquels seront par ailleurs assortis d’une échéance semestrielle.
Cet assouplissement vise à alléger la charge financière pesant sur l’île, laquelle a frôlé la faillite avant que ne soit mis en oeuvre un plan de sauvetage via la troïka de ses créanciers. Une première version de ce plan, qui prévoyait une taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires, avait provoqué la colère de la Russie, d’importants avoirs et de nombreuses entreprises russes étant basés à Chypre en raison de sa fiscalité avantageuse. Une seconde version a été ensuite adoptée, qui ne ponctionne que les gros dépôts de la première banque du pays Bank of Cyprus pour la recapitaliser, tandis que la deuxième, Laiki, a été mise en faillite.

Cette négociation entre Moscou et Nicosie intervenant alors que début août, Dominique Strauss-Kahn (Le retour...) a re-trouvé un rôle on ne peut plus stratégique sur l’échiquier énergétique mais également financier mondial.
DSK est en effet rentré depuis lors au conseil de surveillance de la Banque russe de développement des régions (BRDR), une institution financière contrôlée par le géant russe du pétrole Rosneft. Lequel est au cœur du véritable combat que mènent la Russie d’un côté et Union Européenne et USA de l’autre en vue d’obtenir les " faveurs" de Chypre pour l’octroi de licences … en échange de souplesses financières de nature à alléger le poids de la dette chypriote.
la Russie confrontée à la troïka via l’intermédiaire de la BCE semblaient vouloir monnayer l’octroi d’un prêt salvateur en l’échange de ces licences, remarquez qu’il est loin d’être anodin que DSK rentre au sein d’une institution financière chapeautée par un géant gazier russe. Les sommes avancées en échange d’accès à des ressources énergétiques fort prometteuses ? Ressources dont la Russie souhaite manière ou d’une autre contrôler le volume d’exportations pour éviter qu’elles ne réduisent sa part de marché au niveau des approvisionnements mondiaux.
Petite précision et non des moindres : en décembre 2010, un accord a été signé entre Israël et Chypre en vue de faciliter et de poursuivre les recherches off-shore d’hydrocarbures de part et d’autre dans la partie orientale de la Méditerranée … de gigantesques réserves de gaz ayant été découvertes dans la zone. Selon les contrôles de la commission gouvernementale israélienne mise en place pour gérer un fonds d’exploitation des ventes, les recettes prévues des gisements « Léviathan », « Tamar » et « Dalit » se monteraient à 100 voire à 130 milliards de dollars jusqu’en 2040.

Le groupe américain Noble Energy, alors principal opérateur du site indiquait alors pour sa part que les réserves du gisement offshore de gaz naturel au large d’Israël baptisé Léviathan étaient estimées à 450 milliards de m3.
Cette découverte fait potentiellement d’Israël un pays exportateur de gaz naturel , avait alors souligné David Stover, haut dirigeant de Noble Energy, société basé à Houston, Texas. Confirmant ainsi les propos du le ministre israélien des Infrastructures nationales Uzi Landau. Lequel avait affirmé qu’ Israël pourrait devenir un exportateur de gaz … vers l’Europe … au grand dam de la Russie.

Ceci n`est bien sur qu`une partie visible de l`iceberg énergétique dont la convoitise semble peut être plus évident au grand public, quoi que...

Pour terminer, dire que la Grèce devrait dans 6 ans retrouver sa situation d'avant crise est complétement utopique. Elle va évoluer et c`est déjà le cas mais je crains qu`il faille oublier le folklore qui jusqu`a présent faisait de ce pays un art de vivre.

La partie d`échec continue....

Alison

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mer 18/09/2013 - 00:55 Permalien